Freddy Malot – août 1992 (77 pages)
“Si les peuples étaient trop à leur aise, il serait impossible de les contenir dans les règles de leur devoir. Il faut les comparer aux mulets qui, étant accoutumés à la charge, se gâtent par un long repos plus que par le travail. Certains sujets sont tombés en la servitude de leurs ennemis pour vouloir trop de liberté sous leur souverain naturel. Mais le sens commun (apprend) à chacun qu’il doit y avoir proportion entre le fardeau et les forces qui le supportent.
Si les princes n’ont un soin particulier de se rendre tels que leur exemple soit une Loi Parlante ; s’ils sont paresseux à établir le règne de Dieu, celui de la raison et de la justice tout ensemble ; s’ils manquent à protéger les innocents et à châtier les crimes ; s’ils ne s’appliquent pas à prévoir et prévenir les maux qui peuvent arriver ; si, en toutes occasions, ils ne préfèrent les intérêts publics aux particuliers ; ils se trouveront bien plus coupables que ceux qui transgresseront les lois”.
Richelieu, Testament Politique – 1637
Écrasés comme nous le sommes par l’obscurantisme Barbare, nous n’avons plus la moindre idée de ce que pouvait vouloir dire être Citoyen ou Propriétaire ! Qu’était donc la Souveraineté au sens proprement civilisé du terme ? Une sérieuse enquête s’impose.
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Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :
"Les murs ont des oreilles...".