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                   • Manuel Réaliste-Convenable du Comm-Anar

                   • Œuvres de Freddy Malot par ordre chronologique

 

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Antimafia

La Belle Époque

(Le nouvel Ordre mondial)


À la suite du krach financier de 1987, que nos endormeurs officiels ont voulu nous faire passer pour l’éclatement salutaire d’une “bulle financière”, c’est en réalité une période de tous les dangers qui s’est ouverte pour la planète. Cette période est celle de la crise aigüe et décisive de l’ordre onusien de démocratie dictatoriale sous leadership américain, qui fut établi il y a 50 ans (1945).

 

Dans l’ensemble, la nouvelle période est celle de l’avant-guerre déclarée, où la mafia financière internationale entraîne une nouvelle fois le peuple mondial. Il y avait eu tout d’abord l’après-guerre, ce que les crétins académiques appellent les “25 glorieuses” (1945-1971). Ce n’était que le développement frénétique de moyens de destruction sans précédent, sous le règne du Dollar, avec seulement des “retombées civiles” de la “technologie de défense”. Puis il y eut 15 années de crise économique proprement dite (1971-1987), issue de la remontée des anciens “vaincus” : Allemagne et Japon. La crise s’exprima par l’éclatement du “système monétaire international”. Tout le poids en fut, bien sûr, rejeté sur le peuple mondial, par la compression sociale des Forçats à l’Ouest et des Parias du Sud.

Depuis 1988, c’est donc une nouvelle période de fuite en avant, le développement de l’avant-guerre proprement dit. Seulement, il ne peut plus s’agir à présent que d’une marche forcée vers la Première guerre véritablement mondiale. Du même coup, le conflit en perspective ne peut être que la dernière guerre mondiale : ayant pour la première fois comme but l’hégémonie militariste intégrale de la planète, l’embrasement sans précédent qui nous est promis, verra l’aspect guerre civile prendre nécessairement très vite le pas sur l’aspect guerre étrangère.

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À l’Ouest, la nouvelle période en cours est celle de l’effondrement du capitalisme bureaucratique (“économie mixte”) mis en place il y a 50 ans. Il s’agit de la forme dernière du capitalisme parasitaire inauguré il y a 150 ans, succédant donc au capitalisme spéculatif (les sociétés anonymes et la Bourse) puis au capitalisme monopoliste (les ententes, holdings et la monnaie dirigée ou Open Market policy). Le capitalisme bureaucratique se caractérise par les Nationalisations et le Plan indicatif, l’hégémonie des Investisseurs Institutionnels.

La faillite du capitalisme bureaucratique nous porte directement vers l’économie de guerre, l’autarcie et la conscription officielle des salariés dans les entreprises-casernes. La faillite du capitalisme bureaucratique élimine l’ancien clivage politique à usage interne, en droite/gauche de la Mafia dominante et sa redistribution en deux clans à préoccupation géopolitique, sur le modèle “démocrates”/fascistes.

Le capitalisme bureaucratique, ayant produit les Familles de salariés-forçats à l’Ouest, est la preuve décisive que la “sécurité” des ménages de l’Ouest ne sera jamais conquise que dans le cadre de la Coopération Générale à laquelle vise la République Sociale Universelle.

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Au Sud, la nouvelle période en cours est celle de l’effondrement du néocolonialisme, c’est-à-dire de la domination colonialiste “à l’américaine”, s’exerçant de façon “anonyme” sous le couvert des “indépendances”, sous la forme déchaînée de la razzia intégrale effectuée par la Finance et l’étranglement impitoyable par la Dette.

La suite de l’effondrement du néocolonialisme est la ruée des blocs mafieux de l’Ouest pour la folle Reconquête directe des territoires du Sud, comme “sources d’approvisionnement” et “positions stratègiques”.

La domination néocoloniale est la forme dernière de l’impérialisme inauguré il y a 150 ans ; elle fait suite aux Possessions métropolitaines gérées par des gouverneurs militaires, auxquelles succédèrent les Protectorats (ou Dominions) c’est-à-dire la vassalisation “à l’anglaise”. Le néocolonialisme, lui, s’appuie sur l’indépendance nominale des contrées pillées, donc ouvertes à tous les vents de la Finance, le “sale boulot” de la gestion locale étant laissé à des équipes de fantoches indigènes.

Le néocolonialisme, ayant produit les États-prolétaires complets du Sud, est la preuve décisive que l’“indépendance” des peuples du Sud ne sera jamais conquise que dans le cadre de la Nation Humaine à laquelle vise la République Sociale Universelle.

Freddy Malot, Église Réaliste Mondiale – février 1993

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