mai 1990 (1 volume A4, 224 pages)
La Bourse fut le cœur de l’économie capitaliste : elle attirait à elle l’épargne et distribuait le revenu (dividendes, intérêts). Elle fut le marché qui, de part l’utilisation de l’effet de levier que procure le crédit, permit la circulation accélérée des capitaux et donc le développement accéléré de l’économie durant l’ère Moderne.
Aujourd’hui encore, dans notre contexte de Barbarie Intégrale dominante, c’est là que tout se joue économiquement parlant. Il est par conséquent fort dommageable que les “citoyens” aillent “voter” sans avoir la moindre idée de ce qui s’y passe !
La mutation barbare de la Bourse – décidée en 1840 – réside dans le double processus contradictoire suivant : bureaucratisation et spéculation.
• De marché du Capital (fonds propres) qu’elle était essentiellement, la Bourse est devenue avant tout un marché de la DETTE (les Obligations représentent 80 % de la capitalisation et des transactions en Bourse).
• La Bourse barbare n’est plus QUE SPÉCULATIVE.
Nous vivons présentement le stade terminal de la Barbarie Intégrale : le Krach des Krach, initié mi-2007, marque la fin du Système Argent régnant depuis 25 siècles, depuis la drachme athénienne d’argent fin à l’effigie de la Chouette.
L’intérêt de l’Église et du Front pour la Bourse répond donc à une double nécessité : il nous faut étudier 1) la Bourse barbare, pour connaître l’ennemi ; 2) la Bourse civilisée, parce que la République Syndicale Européenne doit prendre la suite de la société civilisée en la dépassant.
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Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :
"Les murs ont des oreilles...".