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                   • Manuel Réaliste-Convenable du Comm-Anar

                   • Œuvres de Freddy Malot par ordre chronologique

 

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Paganisme Intégral

Napoléon

Le “Monde Libre” et Napoléon

Mihou Iehoudi ?

“Antisémitisme”

Benjamin Disraeli

Zoroastre et les Francs-Maçons

La “Vacuité” des Occultistes

Des soldats juifs dans l’armée de Hitler

Le Judéo-Paganisme

“Les manuels scolaires palestiniens glorifient le djihad”

Petit Guide du Coran

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Napoléon

À beaucoup près, la plus notable proposition, avant la fin du 18ème siècle, fut celle faite par Napoléon Bonaparte [1] au cours de sa campagne contre l’Égypte et la Syrie. Selon sa Gazette officielle, Le Moniteur Universel, il lança une proclamation le 20 avril 1799, dans laquelle il invitait “tous les Juifs d’Asie et d’Afrique à se rallier à son drapeau, afin de rétablir l’antique Jérusalem”. Cette proclamation fut faite après que Napoléon eut commencé le siège d’Acre, et jusqu’à ces derniers temps le texte en demeura inconnu. Mais grâce à une heureuse découverte, une copie du texte est venue à la lumière, montrant que l’appel de Napoléon était adressé non seulement aux Juifs d’Asie et d’Afrique mais à tous les Juifs [2]. Il les apostrophait comme “nation unique” et “héritiers de droit de la Palestine”, parlait du pays en disant “votre patrimoine” et faisait appel à eux “pour prendre en charge ce qui avait été conquis et en rester maîtres pour le défendre contre tous les arrivants”. Son appel concluait :

“Hâtez-vous ! C’est maintenant le moment qui peut ne pas revenir pendant des milliers d’années, de revendiquer la restauration de vos droits civiques parmi les peuples de l’univers, droits qui vous avaient été honteusement refusés pendant des milliers d’années, votre existence politique en tant que nation parmi les nations et le droit naturel illimité d’adorer Jéhovah selon votre foi, publiquement et très probablement pour toujours (Joel IV. 20).”

Cette proclamation était accompagnée d’une lettre d’Aaron, fils de Levi, nommé “premier rabbin et prêtre de Jérusalem” qui appelait ses frères “à reconstruire les murs de la cité orpheline et un Temple au Seigneur” et conseillait vivement “que tous les hommes d’Israël capables de porter les armes se rassemblent et viennent à nous”.

Un mois après avoir lancé la proclamation, Napoléon, sans être entré à Jérusalem, ni même pénétré dans Acre, reprit vers la France le chemin du retour, probablement avant que son offre eut atteint aucune communauté juive importante. Il abandonna son rêve d’un empire d’Orient, l’idée de reconstruire une Palestine juive disparut de son programme, et son désappointement se manifesta par l’exclusion de son grandiloquent manifeste de sa gazette officielle.

Selon toute probabilité, la proposition de Napoléon s’inspirait d’une lettre adressée par un Juif à ses frères au cours de l’année précédente. Dans cette lettre, l’écrivain anonyme soulignait que neuf ans après la proclamation de la Déclaration des Droits de l’Homme, la haine des nations pour les Juifs n’avait en rien diminué, et démontrait que le joug qui pesait sur eux ne leur serait ôté que s’ils retrouvaient leur rang de nation parmi les autres nations du monde. “O mes frères ! s’écriait-il, reconstruisons le temple de Jérusalem” et il invoquait l’“invincible nation” des Français comme l’instrument de réalisation du dessein grandiose. La lettre, publiée en italien, en français et en anglais, fut largement répandue et produisit une profonde impression à la fois dans les cercles juifs et non-juifs, particulièrement en Angleterre [3].


Israël Cohen - Le Mouvement Sioniste

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Le “Monde Libre” et Napoléon

Léo Strauss (1899-1973), arrivé aux USA en 1939, est compté parmi les “grands inspirateurs” des Néo-Conservateurs dans l’équipe Bush, et tenu par tout l’Occident pour un génie philosophique de notre temps.

F. Malot

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Pourquoi nous restons Juifs

Léo Strauss

Révélation biblique et philosophique

Question : Bon, si je devais tirer un principe général de ce que vous avez dit – je ne sais pas si c’est juste – je dirais quelque chose comme ceci : il n’est pas honorable pour un homme de choisir de s’écarter de ce que croit sa famille ou de rompre avec ses origines.

Strauss : J’ai été plus nuancé. J’ai dit que je pouvais bien imaginer un homme venant d’une situation de dégradation absolue et ayant simplement une chose plus noble en lui, qui l’oriente, pour ainsi dire, dans cette voie. Et je n’ai pu que dire : il agit sagement. S’il a les qualités singulières qu’on lui attribue, il ne partira pas les répandre partout et dire : “Voyez ce que j’ai fait.” Mais ce que j’ai dit, c’est que tel n’est pas le cas des Juifs. Si dégradée que fut notre condition dans tous les différents pays, nous n’avons pas été dégradés. Assurément, nous avons été maltraités ; toutes sortes de choses nous furent infligées. Mais pour le Juif moyen, il était parfaitement clair que nous ne méritions pas cela de la part de ces peuples. Peut-être le méritions-nous de la part de Dieu – c’est une autre question – mais non de la part de ces gens en tant que tels. Je pourrais vous raconter quelques histoires pour enfants qui illustrent cela, et des gens plus âgés (ou des gens de mon âge ici) pourraient également donner des exemples de ce que fut l’attitude traditionnelle. Pensez seulement à l’essai, encore digne d’être lu par quiconque s’intéresse à cela, écrit par Ahad Ha’am (savez-vous qui c’était ? Asher Ginsberg), et intitulé “Dans la liberté extérieure et l’esclavage intérieur”, dans lequel il comparait la situation des Juifs dans le ghetto russe au grand rabbin de France, qui était aussi le chef du Sanhédrin – vous savez, une institution fondée par Napoléon en personne. Ce grand rabbin était hautement respectable, avec des marques d’honneur, etc., etc. – vous savez, comme cela. Et alors Ahad Ha’am lui a montré en se fondant sur ce que cet homme a dit – ce grand rabbin –, qu’il était un esclave, et non un homme libre. Extérieurement, c’était un homme libre : il pouvait voter, et faire bien d’autres choses, acquérir des biens, d’autant de sortes qu’il lui plaisait. Mais dans son cœur, c’était un esclave. Tandis que le plus pauvre des Juifs polonais (si ce n’était un individu au caractère particulièrement vil, comme il peut en exister dans toute communauté) était extérieurement un homme sans droits et en ce sens un esclave, mais il n’était pas un esclave dans son cœur. Et cela est d’une importance cruciale ici.

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Mihou Iehoudi ?

Qui est Juif ?”. Grande enquête, confidentielle, de Ben Gourion, auprès de cinquante Sages d’Israël, en 1958. Publiée en… 2001.

Il s’agit alors de savoir si, pour favoriser l’immigration sioniste, on peut reconnaître comme juifs les enfants d’un couple dont la judéité de la mère n’est pas prouvée. (F. Malot)

Exemples de réponses :

Tsevi Wolfson – Sommité juive des USA :

“Les rabbins réformés des USA (laxistes) nourrissent contre nous (orthodoxes) la menace qu’on dise : celui qui s’est nommé l’Apôtre des Gentils, qui prétendit distinguer Israël selon la CHAIR et Israël selon l’ESPRIT, finalement, ce SAUL DE TARSE les a vaincus !”

Shmuel Hugo Bergmann (1883-1975) :

Bergmann est tchèque d’origine. Sioniste depuis 1903. Fondateur de l’Université hébraïque de Jérusalem (1928) ; puis son recteur (de 1936 à 1938). Prix d’Israël en 1954 et 1974. Actif dans le Brit Schalom (Alliance Pacifiste). Fondateur de la “CGT” de l’État Sioniste (Hisdraout).

“Le peuple juif est le Peuple Saint (Propre absolument).

Chez les juifs, contrairement aux autres [!] religions, la PROCRÉATION remplace la CONVICTION.”

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“Antisémitisme”

Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme

The Jerusalem Publishing Houses, Ltd., 1989.

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ANTISÉMITISME :

Terme inventé en 1879 par Wilhelm Marr, pamphlétaire allemand antijuif, pour désigner la haine des Juifs. Il est scientifiquement inexact car il se rapporte aux Juifs uniquement et non à tous les Sémites (dont les Arabes). Des textes d’auteurs grecs et latins prouvent l’existence de l’antisémitisme dès l’Antiquité. (…)

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Benjamin DISRAELI

Benjamin Disraeli

(1804-1881)

Lord Baconsfield.

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Disraeli (1804-1881) est de la même génération que Carlyle (1795-1881). C’est la génération maudite, qui a 35/40 ans en 1840, d’aventuriers et de détraqués qui opéreront le passage de la Civilisation à la Barbarie intégrale dominante. À la différence de Carlyle, Disraeli mêle cynisme et mélo, et sera grand Ministre de sa majesté Victoria. À part cela, il y a de quoi se perdre pour trouver la différence entre le Démon-crate et le Nazi ! Le seul point assuré est que Benjamin glorifie le tribalisme Hébreu, tandis que Thomas (Carlyle) opte pour le tribalisme Viking !

Pour Disraeli, l’histoire de l’Angleterre moderne, Whig et Protestante, est celle d’une “aristocratie vénitienne”, d’un parti “anti-national”. L’aristocratie anglaise “véritable” est celle marquée par “la sainte race juive qui sauva le genre humain”. Ceci se vérifie par le fait que c’est un Juif (Jésus) et une Juive (Marie) qui fondèrent le Catholicisme, la vraie religion traditionnelle anglaise qui “complète le judaïsme”. Et c’est ce judaïsme accompli qui fit des sauvages saxons tatoués des héros.

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Le père de Benjamin avait bien préparé son fils :

- En 1828/1830, il fait paraître “La vie et le règne de Charles 1er” (le roi Catholique “martyr” en 1649 – révolution de Cromwell).

- En 1833, il publie “Le génie du Judaïsme”.

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C’est la crise générale civilisée qui explique le destin de Disraeli (comme celui de Carlyle).

1833 : Le “Mouvement d’Oxford” du prédicateur NEWMAN est lancé. Cet Anglican estime qu’à tout prendre, la High Church anglaise ne fait pas le poids face à l’équipe du Vatican.

Ceci survient dès l’adoption du Bill de Réforme de 1832, adopté sous la contrainte des Radicaux “benthamites”, élargissant le droit de vote à… 10 % des Anglais adultes mâles. Où va-t-on !

Bientôt, Newman va abjurer à Rome en présence du Pape (1845), qui en fit un Cardinal.

1842 : Sitôt la crise Chartiste (1839), le parti de “La Nouvelle Angleterre” est lancé. C’est le mouvement RELIGIEUX d’Oxford, traduit en POLITIQUE par Cambridge (1841). L’année suivante, Disraeli en est le chef.

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Alors, au milieu de ses intrigues, spéculations et débauches, Disraeli pond sa Trilogie :

1844 : “Coningsby ; ou la Nouvelle Génération”. Au-dessus des vieux partis, “l’Église est l’agent salutaire qui convient à l’état social présent”.

1845 : “Sibylle ; ou les Deux Nations”. Dialogue entre un vieux Noble (N) et un jeune agitateur Chartiste (C) :

N- Notre Reine gouverne la nation la plus grande qui ait jamais existé.

C- Quelle nation ? C’est deux nations qu’elle gouverne !

N- (silence.)

C- Oui ! deux nations complètement étrangères entre elles, comme des habitants de planètes différentes.

N- Vous voulez dire…

C- Les Riches et les Pauvres !

1847 : “Tancrède, ou la Nouvelle Croisade”.

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Rappel sur l’Angleterre :

Que signifia l’épidémie de Papisme en Angleterre, avec le Mouvement d’Oxford de Newman, de 1835 à 1845 ? Comment fut-ce possible au pays de Wycliffe, précurseur de la Réforme (1365), au pays qui se donna le premier Monarque Moderne avec Édouard IV (1461) – ce “Louis XI” d’Outre-Manche –, et qui vit paraître le père de l’Église Anglicane, Thomas Cranmer (1536) ?

Ce subit amour de Rome en Angleterre reflétait la panique du système face au “Radicalisme” politique de 1832, ce “Benthanisme” assimilé à la menace de “Jacobinisme”. Ce n’était donc qu’un symptôme de quelque chose de bien plus large et fondamental : une grande vague Anti-Civilisation qui emportait les hautes sphères dans tous les domaines.

Dans le champ intellectuel, Newman n’était qu’un aspect spectaculaire de la Contre-Révolution violente et irréversible qui toucha le régime.

• L’essentiel est que l’Église Anglicane elle-même, parallèlement, se Cléricalise désormais jusqu’à l’os, devient Païenne à 100 % ;

• C’est au même moment que le pouvoir se prend de passion pour l’“émancipationdes Juifs du monde, pour le “judaïsme réformé”, c’est-à-dire “sécularisé” – laïc – représenté par le baron Lionel de Rothschild, Goldsmith, et autres ashkénazes :

- en 1835, les juifs (de cette espèce !) sont autorisés à devenir Shérif ;

- en 1841, paraît leur premier organe de presse, le “Jewish Chronicle” ;

- en 1840, Disraeli se “soulève” dans l’“affaire de Damas” (avec notre Crémieux), ce qui permet de bombarder Beyrouth ! Un autre comparse est Moses Montefiore.

- en 1852, Disraeli est Ministre des Affaires Étrangères ;

- en 1855, David Salomons devient lord-maire de Londres.

• Enfin, mais non point fifrelin (last but not least), il y a un coup d’État dans la Franc-Maçonnerie “régulière” (la vraie !). Ceci n’est pas un détail ! La Grande Loge Unie d’Angleterre se veut la “Loge-Mère du Monde” ; c’est un pilier intérieur et diplomatique de la puissance britannique depuis plus de 100 ans ; c’est par-dessus tout dans la “freemasonry” que la “crise de conscience” de 1840 doit trouver une formule Païenne effaçant le Spiritualisme antérieur.

Effectivement, en 1832 s’est déclarée une Fronde très puissante contre le Grand-Maître en place, le duc de Sussex, déclaré “sectaire”, faisant barrage à une grande et nécessaire “Réforme” de l’Obédience [4]. En 1834/1840, la “Revue Trimestrielle de la Franc-Maçonnerie” mène la charge. C’est le frère Crucefix qui anime la rébellion, fort du “soutien” de Lord Durham. Ce dernier, gendre de Lord Grey, Premier Ministre en 1830, avait été nommé Lord du Sceau Privé à ce moment. En 1838, le “grand libéral” Durham, muni des pleins pouvoirs, alla écraser et déporter aux Bermudes les insurgés du Canada. Bref, en 1844 le Grand-Maître est éjecté, et l’homme de Durham-Crucefix, Thomas Zetland, commandera la Loge-Mère du monde victorien jusqu’en 1870.

(Parenthèse : La Maçonnerie Américaine ne fut pas en reste dans la “grande lessive” de ses loges ! Loin de là ! Ici, l’opération fut menée par le tandem : Commodore Perry – Albert Mackey. Le Commodore est bien connu : c’est lui qui prend Vera Cruz (Mexique) en 1846, et qui force le Japon à s’“ouvrir” au commerce en 1853. Quant à Mackey, grand patron des Loges de 1842 à 1881, il est vanté pour avoir “unifié les Cinq Rites” américains, et déclaré “le plus grand Maçon d’Amérique” (Jefferson, Franklin, etc. ? Vieilleries !). Voilà comment fut formée la génération de la “Ruée vers l’Or” (1848), et le vaillant encadrement “Nordiste” (1861-1865) amoureux des Nègres… En tout cas, il transpire très fort que les très tolérants nouveaux maçons infiltrèrent les Mormons et firent LYNCHER leur chef, Joseph Smith, en 1844.)

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Les perles de Disraeli :

Disraeli se dit “fier de ses dettes” au Stock Exchange. Il déclare : “les deux moteurs du monde sont la Jeunesse et les Dettes”.

Pour les juifs pointilleux, Disraeli, tout comme Freud, est un “hybride” (un bâtard).

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“Tout est Race ; rien d’autre n’est Vrai”. “Le rôle des races dans le comportement des hommes est maintenant reconnu par tous comme la Clef de l’histoire”.

“La déchéance d’une race est inévitable ; à moins qu’elle ne vive dans le désert et ne mêle jamais son sang”.

“Les Arabes ne sont que des juifs à cheval”.

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Dans sa biographie, “Lord Georges Bentick” (1852) : “Si les Juifs n’avaient pas fait céder les Romains pour crucifier Jésus, que serait devenue la Rédemption ?”.

À un théologien de l’Église “Large” (tolérante) : “Souvenez-vous, Monsieur le Doyen : pas de Dogme ! pas de Dune (barrière) !”.

“L’Église anglicane doit être un élément essentiel des Collectivités Locales”.

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À la reine Victoria : “Je suis la page blanche entre l’Ancien et le Nouveau Testament”.

“Le Christianisme, c’est le Judaïsme accompli”.

Hélas ! “des millions de Juifs persistent à ne croire qu’à une partie de leur religion…”.

F. Malot

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Zoroastre et les Francs-Maçons

La Maçonnerie de Sa Majesté la reine Victoria, Maçonnerie très “Régulière” comme on sait – pointilleuse sur la question de la reconnaissance du Grand Architecte de l’Univers (G.A.U.) –, a fait un racolage effréné des “élites” du Matérialisme dégénéré en Inde… (Mages et Brahmanes) pour faire la chasse à l’Islam ! ! (F. Malot)

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Zarathushtra
 et la Tradition Mazdéenne

Le Zarâthusht-nâma

Il existe un récit traditionnel de la vie de Zarathushtra, qui donne matière à un enseignement sacerdotal, sorte de catéchisme destiné aux enfants parsis ; les principaux événements y sont considérés comme autant d’étapes d’un itinéraire suivi par le prophète élu de Dieu, comme autant de mystères où se révèle le dessein du Seigneur Sage : apporter aux hommes un moyen de salut, une arme de lumière pour repousser les démons, les renvoyer à leurs ténèbres. Et le vocabulaire messianique, chrétien même, de ces manuels n’est nullement fortuit : la communauté parsie se défend, en l’utilisant, contre les séductions que le christianisme a pu à l’occasion exercer sur certains de ses membres, tant dans le petit peuple, employés de l’administration, ouvriers d’État, en rapport étroit avec les “catholiques goanais favorisés eux aussi par le pouvoir colonial, que chez les bourgeois, marchands et industriels. Ces derniers, vivant en étroite osmose avec les Britanniques, en adoptaient le style de vie. Membres pour la plupart des Loges maçonniques installées par les Anglais, ils y fréquentaient des protestants “éclairés” et acquéraient à leur contact une mentalité particulière favorable à un syncrétisme superficiel. Sur l’autel de la Loge voisinaient la Bible, le Coran, l’Avesta, et l’on se contentait volontiers d’une religiosité moralisante où le mazdéisme risquait de se dissoudre.

On écrivit donc des manuels où les pratiques religieuses de la vie quotidienne, prières, sacrements, étaient expliquées, commentées, justifiées. On s’attacha aussi à présenter le mazdéisme comme une religion comparable à ses rivales issues de la Bible : l’Avesta n’était-il pas, lui aussi, un Livre ? N’y trouvait-on pas les paroles mêmes d’un Envoyé dont la tradition avait précieusement transmis le récit de la vie ? et l’exemplarité de celle-ci ne valait-elle pas qu’on la proposât à l’imitation des dévots ?

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La “Vacuité” des Occultistes

Les Occultistes du Paganisme Intégral raffolent du “Vide”, du Néant, du Zéro de la MATIÈRE (le En-Sof de la Kabbale) chez les Primitifs, qu’ils découvrent “autrement plus Spirituel” que l’ESPRIT de Dieu en son Mystère… (F. Malot)

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Vacuité

La vacuité se matérialise au point central du vajra, au centre immobile de la croix et du svastika, principe immuable au milieu de la giration universelle, point sans point, dont tout découle et où tout retourne.

Notion indissociable du Vajrayana, Bouddhisme tantrique tibétain, la Vacuité (Shunyata en sanscrit, Tong-pa-ni en tibétain) est luminosité infinie, liée au Vide créateur, à l’ouverture totale, à l’éveil parfait, à l’absence d’ego et de saisie dualiste, ainsi qu’à l’espace illimité, à l’interdépendance de tous les phénomènes, à la transparence au-delà de tous concepts, êtres et choses étant entièrement dépourvus d’essence propre. La réalité n’est que leurre : En dehors de la simple apparence résultant du libre jeu d’éléments connexes, par elle-même elle ne consiste en rien. (KALE)

La Vacuité désigne donc la disposition qui résulte de l’abandon de ce que l’on tient pour vrai, au-dessus de toute appréhension ou absence d’appréhension. Révélation de la disposition essentielle de l’Esprit, la Prajna Paramita, ou Perfection de la Connaissance transcendante, est dénuée de sens, si elle n’est intimement liée à la compassion envers tous les êtres.

Le Bouddhisme du Nord énumère dix-huit sortes de Vacuités, dont les dernières se nomment Vide de la Non-Pensée, de l’Immatérialité, et Non-substantialité de la Réalité. Vajra-Yogini est l’une des manifestations de la Vacuité, de même que la Tente cosmique qui rejoint le Miroir de la Grande Sagesse, réfléchissant la forme dans le Vide et le Vide dans la forme, le temporel dans l’intemporel, le fini dans l’infini.

Les Çivaïstes du Cachemire distinguent sept sortes de Vacuité, et les bouddhistes Mahayanistes, vingt-cinq. Mais le but ultime des traditions, d’Orient ou d’Occident, consiste à réaliser la conscience de la Vacuité, puis la Vacuité de la conscience. En la conscience est le Tout, dit le Bouddha. Nous rejoignons là le dharma Kaya ou corps de Vacuité du Vajrayana qui, comme la corne de licorne des Anciens, contient tous les possibles. À l’opposé du néant, la Vacuité peut être comparée à la suite des nombres qui n’ont pas comme point de départ l’unité positive ou négative, mais le zéro.

Dictionnaire des Symboles,
Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres

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Des soldats juifs
dans l’armée de Hitler

Le Figaro Littéraire, Jeudi 12 Juin 2003

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La Tragédie des soldats juifs de Hitler

de Bryan Mark Rigg,
traduit de l’américain par Hughes de Giorgis Fallois.

Brian M. Rigg, au terme de son enquête, évalue le nombre de ces “Mischlinge” ayant servi dans la Wehrmacht à “plus de 150 000”.

Ayant rencontré par hasard en 1992 à Berlin un vieux monsieur qui lui raconta comment “quart-juif”, recruté par la Wehrmacht en 1941, il avait servi trois ans sur le front de l’Est, Bryan M. Rigg eut l’idée de consacrer à ce sujet son mémoire de fin d’études à l’université de Yale. Il se heurta au scepticisme de ses professeurs, mais poursuivit ses recherches. Il pensait alors qu’il réunirait quelques cas particuliers. Finalement, entre 1994 et 1998, il va mener à bien pas moins de quatre cent trente entretiens. Bon nombre d’entre eux lui ont fourni les moyens d’accéder à des milliers de documents concernant les Mischlinge, sang-mêlé (c’était la dénomination nazie de ces Allemands ayant des origines juives).

Telle est la matière dont est sorti le livre qui vient d’être traduit sous le titre La Tragédie des soldats juifs de Hitler. Bryan M. Rigg, au terme de son enquête, évalue le nombre de ces Mischlinge ayant servi dans la Wehrmacht à “plus de 150 000”. Ce qui donne à réfléchir.

Comme bien d’autres tragédies survenues dans les régimes totalitaires, il aura donc fallu attendre la fin du 20ème siècle pour qu’elle émerge à la lumière. Elle offre la différence d’être une des plus inattendues, car on tenait en effet pour admis que tout individu ayant des origines juives s’était trouvé automatiquement exclu de la Wehrmacht. Or Bryan M. Rigg a non seulement démontré la fausseté de cette idée, mais mis en lumière, en ayant reçu l’autorisation de consulter les dossiers militaires, que certains Mischlinge ont atteint des grades très élevés, général, amiral, même feld-maréchal ou se sont vu décerner des décorations prestigieuses. Cependant, il leur fallu toujours obtenir l’autorisation personnelle du Führer de verser leur sang “indigne” pour la défense du Reich. Comme le souligne l’auteur, cette attention infatigable du Führer à ce genre de problèmes, même au cours des pires moments de la guerre, révèle l’ampleur de ses obsessions en matière raciale.

D’autre part, comment des Allemands considérés comme Juifs par les lois nazies ont-ils pu accepter d’être incorporés dans l’armée de leurs pires ennemis ? On découvre par le livre que ce fut pour beaucoup le moyen de protéger leur famille, mais aussi dans autant de cas l’effet d’un patriotisme inébranlable. Cependant, ces contradictions furent portées au plus haut point avec l’entrée en guerre contre l’URSS, car c’est alors que la chasse aux Juifs atteignit ses sommets. Plus de Juifs furent tués pendant le premier mois de la guerre que pendant toute la période précédente du nazisme.

C’était devenu une priorité absolue dans la perspective que l’Allemagne victorieuse du futur puisse être “nettoyée” de tout Juif. Cependant, étant donné l’intégration des Mischlinge dans la société germanique, même les plus fanatiques tels que Himmler ou Alois Brunner durent prendre des précautions. Aussi, en 1941, le sort des Mischlinge n’est pas tranché : “On ne savait pas trop s’il fallait les traiter comme les autres Allemands, les stériliser ou les supprimer. Mais l’incertitude ne bénéficierait pas à leur parenté juive, de sorte que des milliers de Mischlinge perdirent leurs familles dans les camps de la mort.

Personne donc avant Bryan M. Rigg n’avait eu l’idée de rechercher ces Mischlinge et de les questionner sur leur passé. De leur côté, soldats d’une armée vaincue, plus le temps passait, plus il devait leur sembler impossible de décrier “leur passé de souffrances et d’humiliations, craignant à juste titre que le monde actuel ne comprît pas dans quelle situation ils s’étaient trouvés”.

Aussi on peut estimer avec l’auteur que ces conversations les ont amenés “à évoquer des événements et une atmosphère plus ou moins volontairement étouffée dans leur subconscient, comme à entremêler le récit de leurs aventures de faits venus à leur connaissance depuis lors”. Ont-ils dit la vérité ? Bryan M. Rigg le pense : “Quelle raison auraient-ils eu de se défier d’un contemporain de leurs petits-enfants ?”

Il faut ajouter que, dans l’effondrement du Reich, l’histoire des Mischlinge de la Wehrmacht ne pouvait paraître que proprement incroyable aussi bien aux Allemands qu’aux Alliés, quelque preuve qu’ils puissent apporter de leur judéité, les associations juives ayant tendance à les rejeter. “En revanche, les Aryens qui avaient repoussé leurs parents Mischlinge pendant la guerre firent subitement volte-face.” L’enquête nous permet ainsi de pénétrer dans les zones les plus fermées de la société allemande durant le nazisme et immédiatement après.

L’attitude de Hitler semble avoir davantage obéi à ses fantasmes qu’à des considérations logiques. On le voit ainsi inclure certaines catégories de Mischlinge dans la mobilisation contre la Pologne, mais, en mars 40, il les fit expulser et, en dépit des pertes énormes de la campagne de Russie, n’accorda de dispense pour entrer dans l’armée qu’à quelques centaines des impétrants. Cependant, il veilla à ce que ceux qui furent gravement blessés reçoivent, s’ils en faisaient la demande, l’aryanisation. Elle était aussi concédée à titre posthume, mais à condition que le défunt n’ait ni femme ni enfants qui puissent en bénéficier ! L’auteur examine longuement ces procédures d’exemption afin d’en faire saisir les limites, l’arbitraire, mais aussi l’opportunisme politique.

“Si les nazis avaient traité trop sauvagement les Juifs (allemands) dans les années 30 et au tout début des années 40, écrit l’auteur en conclusion, ils auraient couru le risque d’éloigner d’eux des milliers d’Aryens apparentés et occupant des postes clés dans l’économie et les forces armées. Un autre inconvénient était l’absence de toute nomenclature raciale dans l’Allemagne d’avant 1933 (...). Que Hitler lui-même se fût réservé le droit exclusif de conférer des exonérations montre ce que la jurisprudence avait de paradoxal par rapport aux exigences de l’heure. Mais Hitler a toujours entretenu la conviction inébranlable que la réalité finirait toujours par s’adapter à ses rêves.”

Quand la réalité lui résistait, comme en 1944, “Hitler se repentit d’avoir été trop généreux envers des militaires d’hérédité juive. La conséquence en fut l’expulsion de soldats antérieurement exemptés et leur internement, en compagnie, d’autres vétérans “mischlinge” dans les camps de concentration, menacés des mêmes horreurs que les anciens combattants judéo-allemands de la Première Guerre mondiale. Si les nazis avaient gagné la guerre ou si elle avait duré, la majorité des demi-juifs aurait été éliminée après quoi c’eût été le tour des quarts-juifs”.

Telle est la configuration de cette tragédie. Le livre met aussi en évidence son absurdité profonde par les documents qu’il publie sur les Mischlinge célèbres. Il porte ainsi en couverture le portrait du “demi-juif Wermer Goldberg”, caporal en 1939, qui fut utilisé, naturellement dans l’ignorance de cette origine, par une publication de propagande pour représenter “Le soldat allemand idéal”.

Le mérite de cette étude historique, au-delà de ses révélations sensationnelles, est de mettre en évidence, deux tiers de siècles plus tard, la complexité, les contradictions, les distorsions d’une société et d’une armée aux prises en même temps avec les cruautés d’une guerre totale et avec un pouvoir fanatique obsédé par la destruction totale des Juifs. Le totalitarisme nazi y est ainsi saisi de l’intérieur, dans son fonctionnement et ses dysfonctionnements, ce qui permet d’en finir avec beaucoup de simplismes et aussi de mieux comprendre à partir de quel champ de ruines matérielles et morales s’est construite l’Allemagne actuelle.

Le Figaro Littéraire, Jeudi 12 Juin 2003

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Le Judéo-Paganisme

Éditions Pardès

9 rue Jules Dumesnil, 45390 Puiseaux

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Le judaïsme est la religion monothéiste par excellence ; il est donc pour le moins surprenant que des mouvements se revendiquent du judéo-paganisme ou du néo-paganisme juif. Ceux-ci ont pourtant bien une existence réelle, ils sont nés en Palestine, avant la création de l’État israélien, d’une réflexion sur la nationalité juive et ils ont depuis essaimé dans la diaspora où ils ont subi l’influence des thèses pagano-féministes et wiccanes.

Pour comprendre l’origine du paganisme juif, il faut avant tout se replacer dans la perspective historique de la création de la nation israélienne.

À partir des années 1880, plusieurs vagues d’immigrants juifs issus majoritairement d’Europe orientale vinrent s’installer en Palestine. Fuyant les ghettos, la misère et les persécutions qui était leur lot quotidien, ils aspiraient à régénérer leur race sur le sol de Sion et à constituer un État qui leur fut propre sur un sol qu’avaient occupé leurs très lointains ancêtres. Ils constituèrent ainsi une société juive avec ses coopératives agricoles, ses syndicats, ses villages et ses villes. Mais paradoxalement, alors qu’ils prétendaient s’émanciper du statut de paria qui avait été le leur en Europe, ils reproduisaient le modèle colonial européen au détriment des Arabes dont ils avaient pris les terres (achetées à de grands propriétaires absentéistes qui les avaient eux-mêmes jadis usurpées) et qu’ils menaçaient de submerger sous une immigration massive.


Le Judéo-Paganisme

Le numéro 13 de Libération païenne
consacré au judéo-paganisme

Après la dissolution de l’Empire ottoman à l’issue de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations enleva l’administration de la Palestine aux Turcs pour la confier aux Britanniques. Un “Foyer national juif” destiné à officialiser et à consacrer la présence juive y fut créé, des institutions para-gouvernementales juives furent fondées et – une résistance arabe au sionisme se développant – une organisation armée de défense, la Haganah (Défense), fut mise en place. Ironie de l’histoire : l’embryon de l’État israélien qui justifiait son existence par les textes bibliques était alors totalement sous le contrôle de la gauche sioniste, socialiste et agressivement athée !…

Dans la seconde partie des années vingt, un courant de droite et ultra-nationaliste se constitua autour de l’Alliance des sionistes révisionnistes et d’un mouvement de jeunesse paramilitaire, le Betar. En parti inspiré par le fascisme italien, les révisionnistes entendaient refuser tout droit national aux Arabes en Palestine et voulaient étendre Israël aux deux rives du Jourdain. Ils constituèrent au début des années trente une milice armée, l’Irgun Zvai Leumi (Organisation militaire nationale), tandis que les éléments les plus extrémistes se regroupaient dans le Brit Ha-Biryonim (l’Alliance des brigands) qui préconisait le recours à l’action directe contre les Arabes, les Britanniques et la gauche sioniste. L’Irgun, reprenant leurs mots d’ordre à son compte, lança des campagnes terroristes contre les Palestiniens, puis contre les troupes anglaises. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, une partie de l’Irgun se rallia cependant à celles-ci pour combattre l’Allemagne hitlérienne, tandis qu’une autre – qui prit le nom de Lohamei Herut Israël (Combattants pour la liberté d’Israël) – jugeait l’occasion propice pour engager une guerre de libération nationale contre “l’occupation étrangère” des Britanniques, quitte à s’allier avec les forces de l’Axe.


Logo des judéo-païens

Logo des judéo-païens

C’est dans ce milieu révisionniste que prit forme le néo-paganisme juif – dit cananéen – dont les initiateurs furent des militants et des dirigeants du sionisme ultra. Leur néo-paganisme était le produit de leur engagement sioniste sans concession : en prônant l’enracinement dans la terre des ancêtres hébreux et en revendiquant l’indépendance, ils avaient découvert les dieux propres à leur terre, les dieux vénérés par leurs ancêtres avant que ceux-ci ne gardent plus, dans leur exil babylonien, que le souvenir d’un dieu unique. Mais l’évolution vers le néo-paganisme conduisit curieusement ces ultra-sionistes à rompre avec cette idéologie.

Le premier intellectuel qui développa ces idées païennes fut un juif russo-italien, Adyah Gurevitch (il adopta le pseudonyme de Gur Horon, en référence à un dieu cananéen), qui partagea sa vie entre la France – où il enseigna les langues sémitiques à la Sorbonne et où il fut le premier dirigeant du Betar – et les U.S.A. Dans diverses conférences, puis dans la revue Shem (Sémite), il exposait que Yahvé appartenait au panthéon cananéen, que les Phéniciens étaient des Hébreux à part entière et qu’il fallait séparer le sionisme du judaïsme. Il trouva un disciple enthousiaste dans le juif polonais Uriel Halperin (alias Yonatan Ratosh), un ami proche et un conseiller d’Abraham Stern, le chef de la Lohamei Herut Israël. Ce fils de rabbin était un poète et un philologue reconnu. En 1942, il créa le Comité pour la cristallisation de la jeunesse hébraïque. Ses membres, qui se définissaient comme “les Jeunes Hébreux”, se moquaient de la religion juive, de ses rituels et du yiddish. Ils se faisaient un point d’honneur de prononcer l’hébreu de la manière la plus gutturale possible, comme étaient censés l’avoir parlé leurs ancêtres, et ils idéalisaient les dieux cananéens ainsi que la vieille civilisation méditerranéenne. Ratosh, dans ses écrits, exhortait ses concitoyens à rompre avec la diaspora, à redécouvrir le passé hébraïque pré-judaïque et à se construire un avenir hébraïque sans lien avec le judaïsme. Selon ses propres termes, il fallait “nettoyer le pays des Hébreux du sionisme et nettoyer le cœur des Hébreux du judaïsme”.

En 1944, deux Jeunes Hébreux organisèrent un attentat contre le ministre-résident britannique au Caire. Arrêtés peu après, ils furent jugés l’année suivante. Lors de leur procès, ils déclarèrent clairement qu’ils n’étaient pas sionistes et qu’ils ne luttaient pas pour constituer un Foyer national juif mais pour la liberté de tous “les fils de la Palestine”. Condamnés à mort, ils restèrent fidèles à leur cananéisme et refusèrent l’assistance d’un rabbin lors de leurs derniers instants.

Après la naissance de l’État d’Israël, les Jeunes Hébreux publièrent la revue Alef (nom de la première lettre de l’alphabet hébreu) qui eut un temps une audience conséquente. Mais l’arrivée massive de nouveaux immigrants sionistes organisée par l’Agence juive modifia rapidement et radicalement le paysage politique, culturel et sociologique de la Palestine et entraîna la marginalisation puis la disparition en Israël du cananéisme.

Toutefois, le courant judéo-païen n’était pas mort. Jusqu’à son décès, en 1981, Yonatan Ratosh l’évoqua dans ses poèmes érotico-mystiques. Paradoxalement, ses références cananéennes trouvèrent un écho loin d’Israël : dans l’importante communauté Juive des États-Unis. Abandonnant les considérations politiques et ajoutant aux thèses religieuses de Gurevitch et de Ratosh des références au culte de la Déesse et à la magie, naquirent ainsi diverses organisations : Qadash Kinannu, selon sa propre définition “un Temple phénicien-cananéen” ; Beit Ashera Congregation (Congrégation du temple d’Ashera [5]) ou le Sanctuary Phoenicia (Sanctuaire phénicien).

Plus surprenant, un ordre initiatique, l’Ordo Templi Ashtart (Ordre du temple d’Astarté), issu d’une série de dissidences au sein du mouvement thélèmite, a entrepris ces dernières années de se déclarer de filiation cananéenne. Il voit dans celle-ci l’origine de la magie salomonienne, de la kabbale et du système des deux principales structures de magie cérémonielle de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle – l’Ordre hermétique de l’aube dorée et l’Ordre du temple d’Orient – dont il se revendique. L’Ordo Templi Ashtart, qui publie The Seventh Ray (Le Septième rayon) pratique des rituels de solstice et d’équinoxe néo-cananéens qui ont été édités sous le titre Seasonal Rites of Baal and Astarte (Les Rites saisonniers de Baal et d’Astarté).


“The Seventh Ray”, bulletin néo-cananéen

“The Seventh Ray”,
un bulletin néo-cananéen

À l’exception de cet ordre qui base son cananéisme sur une filiation de type spirituel, les autres mouvements cananéens se situent strictement dans le cadre de la communauté juive. Ainsi Stéphanie Fox, animatrice de la Beit Ashera Congregation, affirme : “Les membres de la tribu, qu’ils soient orthodoxes, conservateurs, réformés, reconstructionistes ou païens, peuvent avoir des pratiques religieuses et des opinions totalement différentes, ils n’en restent pas moins tous juifs, et aucun juif ne déniera à l’un d’entre eux la qualité de membre de la communauté.” De son côté, Jeff Rosembaum précise dans un “forum judéo-païen” organisé par la revue Green Egg : “Un individu est juif selon la loi judaïque non en fonction de ce qu’il fait mais parce que sa mère est juive. [...] Devenir païen ne fait pas perdre le statut de juif ; il fait seulement du judéo-païen quelqu’un qui ne respecte pas l’interdiction par la Torah de l’idolâtrie”. Quant à Steven Posch, membre fondateur de la Beit Ashera Congrégation, il estime que : “À travers le Judaïsme, nous avons une filiation directe, sans solution de continuité, avec les temps cananéens. Les fouilles archéologiques prouvent que la transition entre les Cananéens et les Hébreux est plus caractérisée par la continuité que par la discontinuité. Bien sûr, il y a eu des modifications avec le temps mais le fait est que les fêtes juives sont de vieilles fêtes cananéennes, que la mythologie et les rituels juifs fourmillent de références pré-judaïques, que l’hébreu moderne est la langue la plus proche du vieux dialecte cananéen. Les Hébreux sont les Cananéens de notre temps. Il est frappant que le prénom féminin le plus couramment donné en Israël soit Anat, le nom de la sœur de Baal !

Un cycle annuel de célébrations religieuses a été défini selon un calendrier lunaire. Aux inévitables festivités des solstices et des équinoxes, il ajoute la fête de la naissance et de la mort de Baal, celle des épousailles de Baal et de sa sœur Anat, celles d’Athtartu et de Shaharu, etc. Quant aux rituels qui sont pratiqués à ces occasions par les Kohanah et les Kohan (c’est-à-dire par les prêtres et les prêtresses), ils sont un mélange de références à l’archéologie et aux témoignages bibliques avec des réminiscences wiccanes et magiques.

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Le Judéo Paganisme :

MELMAN (Yossi), The New Israelis, Birch Lane Press, New York, 1992.

SCHATTNER (Marius), Histoire de la droite israélienne de Jabotinsky à Shamir, Éditions Complexe, Bruxelles, 1991.

SHAVIT (Yaacov), The New Hebrew Nation. A Study in Israeli Heresy and Fantasy, Frank Cass and Co., Londres, 1987.

XXX, “Interfaith Dialogue : The Green Egg Judeo-Pagan Forum”, Green Egg n° 107, Ukiah, 1994.

XXX, “Les juifs païens”, Libération païenne n° 13, Marseille, 1999.

Éditions Pardès, 9 rue Jules Dumesnil, 45390 Puiseaux

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“Les manuels scolaires palestiniens glorifient le djihad”

“Nous, Palestiniens,
sommes les descendants des Cananéens arabes, nous sommes là depuis 3 000 ans,
les premiers et les seuls !”

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EXPLIQUEZ-VOUS – Yohanan Manor

Ancien professeur à l’université de Jérusalem, Yohanan Manor s’intéresse depuis plus de cinq ans au système d’éducation palestinien. Orientaliste, ancien élève de l’ENA, il est vice-président du Center for Monitoring the Impact of Peace, une ONG américaine spécialisée dans l’analyse des programmes scolaires des pays en conflit. Dans son dernier ouvrage, Les Manuels scolaires palestiniens. Une génération sacrifiée (Berg International), Yohanan Manor dénonce l’incitation à la haine dont sont victimes un million d’enfants scolarisés à Gaza et en Cisjordanie et la complaisance de l’Autorité palestinienne.

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LE FIGARO (F). – Quelles sont les caractéristiques du système d’éducation palestinien ?

Yohanan MANOR (Y.M.). – C’est en 1994, début de l’application du compromis d’Oslo, que l’Autorité palestinienne a commencé à assumer des responsabilités de service public, notamment dans le domaine de l’éducation. Et c’est à partir de 1999 que les premiers livres palestiniens ont vu le jour. La communauté internationale a fait de gros efforts pour permettre à l’Autorité palestinienne d’avoir l’infrastructure et les professeurs nécessaires. Mais toutes les recommandations allant dans le sens de la reconnaissance mutuelle ont été écartées.

F. – Quel type d’identité transparaît de ces manuels ?

Y.M. – Une identité fondée sur le rejet de l’autre. Le point de départ consiste à dire : “Nous, Palestiniens, sommes les descendants des Cananéens arabes, nous sommes là depuis 3 000 ans, les premiers et les seuls !” La présence du peuple Juif est ainsi éliminée ; ce qui représente une aberration historique. Le rejet total d’Israël, qui va à l’encontre de l’esprit et de la lettre d’Oslo, est l’autre composante de cette identité. Israël ne figure pas sur les cartes des manuels palestiniens ; des euphémismes – comme les “terres de 1948” ou “la ligne verte” – sont utilisés pour le désigner. On explique aux enfants qu’Israël est un usurpateur, un occupant, non seulement depuis 1967 mais depuis sa naissance.

Par ailleurs, si l’antisémitisme primaire ne se retrouve pas dans les nouveaux manuels, des insinuations l’ont remplacé. Dans un exercice, on demandera ainsi aux élèves de “comparer la manière dont les musulmans et les juifs respectent les traités”. Ou on trouvera la phrase suivante : “Mohamed a demandé à l’un de ses conseillers d’apprendre la langue des juifs pour se prémunir de leur fourberie.”

F. – Vous dénoncez l’“idéal mortifère” inculqué dès l’école. Sur quoi repose-t-il ?

Y.M. – C’est la glorification du djihad et du martyr pour libérer la Palestine. Par exemple, dans un manuel de langue de 5ème, les enfants peuvent lire les vers suivants extraits du poème Le Martyr : “Je porterai mon âme dans la paume de ma main/Et je la lancerai dans l’abîme de la destruction/Par ta vie ! Je vois ma mort/Mais je hâte mes pas vers elle.” Cette course à la mort est au centre des classes comme des cours de récréation.

F. – Les nouveaux manuels reflètent-ils une ébauche de changement ?

Y.M. – Il y a effectivement des signes encourageants, qui montrent qu’ils ont tenu compte de certaines critiques formulées dans nos rapports mais aussi de la pression internationale. Même si l’Union européenne, qui fournit 50 % de l’aide à l’Autorité palestinienne, n’a pas toujours été assez vigilante.

Ainsi, dans un manuel d’histoire de 3ème introduit en septembre, Oslo est évoqué pour la première fois comme la “reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP”. Rien de plus n’est dit, mais c’est déjà un changement très important. Par ailleurs, il y a deux ans, un guide à l’usage des enseignants indiquait que Jérusalem était un lieucher aux trois religions monothéistes”, ce qui constitue un progrès dans la reconnaissance de l’autre et de ses droits. Il y a donc eu un sursaut des responsables palestiniens. À l’époque où il était premier ministre, Abou Mazen a également pris une série de décrets, dont l’interdiction des affiches à la gloire des enfants shahids (NDLR : martyr, en arabe) dans l’enceinte des écoles, et de toute activité politique dans le cadre scolaire.

F. – Les manuels scolaires israéliens ne sont pas non plus exempts de critiques.

Y.M. – Jusqu’à la fin des années 1980, il leur était reproché de présenter les Arabes de façon un peu condescendante, comme ceux qui travaillent les champs, pas forcément ancrés dans la modernité. À la suite d’une directive très claire du ministère de l’Éducation, les manuels ont été révisés. Ils parlent aujourd’hui de l’identité palestinienne comme d’un mouvement national à part entière. Ils évoquent aussi la question des réfugiés. De même, les destructions de villages palestiniens au moment de l’indépendance d’Israël ne sont pas passées sous silence.

Le Figaro – Propos recueillis par Keren Lentschner

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Petit Guide du Coran

2003 – Laurent LAGARTEMPE [6]

Tout ce que vous devez savoir de ce que dit vraiment le Coran.

Consep

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 [Comment une cervelle de sectaire haineux nous étale mieux que quiconque le caractère gestuel-verbal de la langue primitive, mais n’en retire lui-même que du délire. “Chrétiens” ennemis de la CHARITÉ…] (F. Malot)

Langue Verbale

Dieu a les plus beaux noms : “Le Vivant”, “le Très Haut”, “le sans Borne”, “l’Insondable”, “le Sublime”, “le Puissant”, “le Violent”, “le Magnifique”, “le vengeur”, “la Paix”, “le Garant”, “le Gardien”, “le Sage”, “le Renseigné”, “le Guide”, “le Mainteneur”, “le Prompt”, “le Juge”, “le Sauveur”, “le Bon”, “le Maître du Jugement”… Tels sont quelques uns de la centaine de noms que prononce le croyant lorsqu’il égrène son chapelet.

Ce fabuleux débordement de qualificatifs suscite à la fois admiration : quelle éclatante manifestation de foi ! Et interrogation : en quoi est-ce significatif de la mentalité musulmane ? On sait par ailleurs que cette façon d’exprimer un ressenti complexe est un trait caractéristique de la langue arabe. Ainsi l’animal que nous appelons simplement chameau en français, reçoit plusieurs dizaines de noms différents dans les dialectes nomades. Ce n’est sans doute pas le cas pour d’autres animaux, et l’importance du chameau pour la survie dans le désert suffit à expliquer l’inflation verbale dont il est l’objet. Mais il y a plus : ces noms multiples, qui ne sont pas des génériques, et qui pour cette raison nous paraissent redondants, ne le sont pas en réalité, car ils désignent chacun un état particulier des individus de l’espèce “chameau” à divers moments de leur vie : naissant, adulte, âgé, broutant, s’abreuvant, en chaleur, gravide, en pleine forme, épuisé, docile, agressif... Dans l’optique occidentale ce sont là divers états d’un même être, que l’on exprime par divers qualificatifs et non par divers substantifs. Exprimer cette variété d’états, non par des attributs d’un même nom, mais par des noms différents, signale un fondamental aiguillage de l’entendement entre Orient et Occident, entre deux façons d’appréhender les choses et de comprendre le monde.

Préférer exprimer les fugitifs états d’un même être par des qualificatifs plutôt que par des noms, c’est porter davantage attention à ce qui reste inchangé plutôt qu’à ce qui change, à ce qui constitue l’essence de l’être plutôt qu’à son existence, et inversement si ce sont les noms que l’on multiplie au lieu des qualificatifs. Essence-existence, voilà qui semble nous renvoyer à Heidegger et Sartre ; en réalité, bien avant eux, aux penseurs arabes Averroès et Avicenne. Cette “nominomanie” du “Recueil” n’est autre que ce dont ces penseurs feront la théorie philosophique quelques siècles plus tard (c’est en gros le “nominalisme”), combattue par Saint Thomas, dont la philosophie “réaliste” transposée de la pensée d’Aristote est à l’origine de la féconde science logico-expérimentale de l’Occident. Pour en revenir à l’apologie, la “nominomanieappliquée à Dieu, conduit à le percevoir à travers une pluralité désordonnée de qualités, de pouvoirs et d’actes plutôt qu’à travers ce qui en fait l’unité essentielle. Elle fait que l’imaginaire s’épuise à parcourir l’horizontalité d’une mosaïque de mots, certes élogieux, mais dont la multiplicité fait oublier qu’il y a aussi une dimension verticale à travailler. Voir Dieu partout et en tout ici-bas, c’est effectivement ne jamais le perdre de vue, mais c’est aussi se résigner à ne le percevoir qu’à travers sa matérialité, en occultant les interrogations sur sa transcendance. Et c’est précisément ce que prône constamment le “Recueil”, lorsqu’il préconise le retour exclusif à la foi aveugle et inconditionnelle d’Abraham, et qu’il énonce l’idéal musulman de l’esclavage à Dieu.

Il y a aussi d’autres effets pervers à vouloir trop attribuer à Dieu, de ce dont l’homme profite ici bas. On ne peut que trouver admirable l’émerveillement qui s’exprime dans le “Recueil” à l’égard du cosmos, de la nature et de la vie, en y découvrant la preuve manifeste de l’existence de Dieu. En Occident les idéologies matérialistes ont en grande partie discrédité cet enchantement, et il y a de ce point de vue, dans le “Recueil”, des leçons à réapprendre pour les occidentaux. Les scientifiques et écologistes contemporains plus ou moins imbus de panthéisme spinoziste, pourraient se trouver en phase avec les couplets suivants susceptibles, s’ils sont athées, de les remettre dans la voie du retour à Dieu : “Dieu qui fend le grain et le noyau, fait sortir le vivant du mort et le mort du vivant. Tel est Dieu. Comment vous en êtes-vous détourné ? Il fend le ciel à l’aurore, il vous a donné la nuit pour repos, le soleil et la lune pour comput. Tel est le décret du Puissant qui sait. Il suscite la germination des plantes, la verdure où naissent les grains agglomérés, la spathe du palmier, les régimes de dates qui pendent. Et des jardins de vignes, des oliviers, des grenadiers mêlés et différents. Regardez leurs fruits quand ils donnent, et leur maturation. Oui, ce sont des signes pour un peuple croyant.” (S. 4 : 95-99) ; “Et il y a une leçon pour vous dans vos troupeaux. Le lait pur que nous vous faisons boire, si doux à boire, vient de leur ventre entre l’excrément et le sang. Les fruits du palmier ou de la vigne vous servent à faire une boisson enivrante et un régal. C’est vraiment un signe pour ceux qui comprennent. Ton Seigneur a fait une révélation aux abeilles : Prenez des demeures dans les montagnes, dans les arbres et les constructions des hommes, et mangez de tous les fruits et suivez les sentiers que vous fraie le Seigneur. Et de leur ventre sort une liqueur de diverses couleurs où il y a un remède pour les hommes. C’est vraiment un signe pour ceux qui réfléchissent.” (S. 16 : 65-70) ; “Pas une feuille ne tombe à son insu. Pas une graine dans les ténèbres pas un brun vert, pas un brun sec qui ne soient clairement inscrits. La nuit il vous rappelle. Le jour il sait ce que vous faites. Le jour il vous ressuscite pour accomplir le temps fixé. Vous retournez à lui et il vous montrera vos actes. Il est maître absolu de ses esclaves.” (S. 6 : 59-60). Ces expressions d’un lyrisme typiquement panthéiste sont pour la plupart tiré de l’évangile gnostique de Thomas.

L’occidental vraiment lucide (le “Recueil” dirait intelligent) ne peut que partager cet émerveillement de l’incroyable précision de la mécanique céleste, être obligé de voir un miracle permanent dans toutes les manifestations de la vie, et n’avoir qu’un faible pas à franchir pour attribuer tout cela à Dieu, puisque tout cela fonctionne sans la moindre intervention de l’homme. Mais c’est aller un peu loin que d’ôter tout mérite à l’homme en matière d’abondance agricole, et d’aller jusqu’à affirmer que c’est Dieu qui fabrique et fait avancer les navires. Or de telles exagérations figurent dans le “Recueil” et ce n’est pas neutre par rapport au façonnage des mentalités musulmanes. Le croyant a par définition les faveurs de Dieu, et si celui-ci pourvoit à tout, pourquoi faudrait-il peiner pour obtenir ce dont on a besoin autrement qu’en s’en saisissant ? Et si ce que produit spontanément la nature ne suffit pas, ce qui est souvent le cas, pourquoi ne pas se saisir de ce que produit autrui, ce qui est pratique courante chez les nomades bédouins ; autrui étant le sédentaire producteur de richesses et l’esclave, dont la capture ou l’achat et l’asservissement sont une norme de la sharia. Autrui étant aussi implicitement tout incroyant occidental, parasité à merci en attendant d’être lui aussi asservi ou anéanti.

Petit guide du Coran – 2003 – Laurent LAGARTEMPE

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[1] Ceci est tiré de : “le Mouvement Sioniste” ; Israël Cohen – 1945. Admirons la thèse : Napoléon premier sioniste !… mais velléitaire ! (note de F. Malot)

[2] Le mérite de la découverte revient au Dr Franz KOBLER qui en donne un compte rendu complet en quatre articles dans The New Judea (septembre, octobre, novembre et décembre 1940 et février 1941).

[3] Le texte parut dans le Courrier de Londres et dans une édition spéciale de ce journal ; il fut publié une première fois dans The Monthly Visitor, vol. IV, Londres 1788, pp. 383-6 ; et à nouveau en 1806 dans la seconde édition de la Restauration des Juifs, de James BICHENO. En France, un extrait de la lettre avec un commentaire favorable parut dans le magazine Décade philosophique et littéraire, 19 avril 1798.

[4] Depuis ce temps, c’est très officiellement que le Roi s’affiche “Protecteur” de l’Ordre (Guillaume IV – 1830/1837).

[5] L’ashera était un arbre auquel les Cananéens vouaient un culte. En conséquence, le Talmud contient une halakha (disposition à caractère impératif) qui interdit de planter un tel arbre à proximité d’un lieu de culte juif.

[6] Un pied-noir, maurassien, raciste.

Sectaire “vivant” en 1323, année de la canonisation réactionnaire de St Thomas… les accords d’Évian (03-1963), déroute de l’OAS ! (note de F. Malot)







Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".