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                   • Manuel Réaliste-Convenable du Comm-Anar

                   • Œuvres de Freddy Malot par ordre chronologique

 

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Relations
Hommes-Femmes

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Sommaire

Laïcité et Sexologie : le cas “Josette” – octobre 1997

Le Patriarcat – février 1998

Les Invertis victimes du tripotage boursier – 14 juillet

Avis aux Hommes ! – avril 2001

La Belle et La Bête ? – août 2001

♀ – août 2001

Qu’il est mignon, ce bébé !… – octobre 2001

Fidélité ? – octobre 2003

Quelqu’une – décembre 2003

Code Civil – mars 2004

Bestialité… – août 2004

T’es Mignonne… – décembre 2004

Don Juan & Mante Religieuse – mai 2007

♀ - ♂ – 1er décembre 2007

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Laïcité et Sexologie :
le cas “Josette”

La “laïcité”, philosophiquement, ça ne m’excite pas des masses. Avec elle, je reste même furieusement sur ma faim spirituelle. Pourtant, il est dit que c’est le summum du raisonnable, de la tolérance. Qu’est-ce qui se passe donc en moi ?

– Suis-je frigide ? me dit ma sœur, harcelée par la meute des mecs hypervirils, à commencer par son Jules.

– Ça n’a pas l’air, ma sœur, réponds-je. D’abord, qu’est-ce que tu appelles frigide. Et même si ! c’est pas mortel ! Faudrait pas en faire un plat !

– Rigole pas, qu’elle me répond à son tour. C’est grave. Mon mec n’arrête pas de me répéter : “y’a rien de meilleur que le sexe, faut pas s’en priver ; si tu voulais, on pourrait faire des tas de choses. Pourquoi tu rechignes à chaque fois. T’es coincée, ou quoi ?” ... Dis-moi, frangin, qu’est-ce que je peux dire contre ça ; c’est sans réplique. Et pourtant, dès qu’il me ressort ce truc, je me sens encore plus frigide ! Faut que j’aille voir un psy. J’ai même bien peur de finir en neuro avec cette histoire. Tu sais, ma copine Josette ? Elle est passée par tout ça. Je ne peux pas juger sur un cas, mais pour elle ça a pas été la joie. J’ai peur. Excuse-moi, aujourd’hui j’ai besoin de causer. Je te raconte.

Dès que Josette ouvrit la porte de son psy, il a commencé à lui écorcher tant et plus son conscient. Et il l’a pas lâchée tant qu’elle n’a pas atteint le stade schizo. Alors, elle a fini par craquer, lui avouant qu’elle se réveillait la nuit en hurlant, parce qu’elle avait un autre Moi qui la pourchassait en ricanant : t’es fichue, avorton, t’auras jamais de phallus ! À ce moment, bizarrement, son psy a abandonné un instant son air grave habituel et lui dit en souriant : tout va bien ! Nous avons fait un grand pas. Maintenant, va falloir, avec mon aide, vous atteler à la grande tâche : le curetage de votre inconscient, sur lequel, enfin, vous avez mis le doigt. Ce fut le calvaire. Le surmoi de Josette était très coriace, il s’acharnait terriblement. Faut le savoir : l’inconscient, c’est du chiendent. Celui de Josette repoussait dix fois plus vite qu’elle ne pouvait l’arracher.

Finalement Josette, hagarde et couverte de poils mâles qui poussaient tout blancs mais toujours privée de verge s’est retrouvée en neuro. Pauvre Josette ! Charybde et Scylla, on peut dire qu’elle, elle a connu. C’était à croire, maintenant, que tout Rhône-Poulenc et l’Institut Mérieux ne travaillaient que pour elle. C’étaient comme des trains de médics qui arrivaient pour lui bourrer l’œsophage. Josette en devint comme une poivrotte, elle ne pouvait plus faire deux pas sans se tenir au mur. À un moment, Josette crut que l’infirmière, sans le faire exprès, lui avait fait déglutir les cachets avec l’emballage alu et que, par-dessus le marché, la croix verte d’une enseigne de pharmacie lui avait été enfilée entre la panse et le thorax. Le total semblait coincé à l’entrée du duodenum, et lui tailladait sans répit l’estomac. En tous cas, elle crachait bel et bien du sang. À ce moment-là, je suis tombée enceinte de mon deuxième. On s’est perdues de vue. Je me demande ce qu’elle est devenue, la Josette. Je suis bien inquiète.

Mais il faut maintenant que je pense à moi. Faut pas que je déraille moi aussi. Et faut que je décide quelque chose. ça peut plus attendre. Peut-être bien que je devrais tout de suite bifurquer chez Moon. Je les ai vu à la télé, les moon, sous le soleil, au milieu des moutons. Là-bas, ils ont l’air tranquilles. Je n’y ai pas vu de psys laïcs, ces maniaques de la culpabilisation didactique. Je n’y ai pas vu non plus d’apothiquaires laïcs, ces obsédés de l’hibernation chimique. Bien sûr, ils ont l’air un peu évaporés, les moon. Mais tranquilles. D’ailleurs, j’ai l’air de quoi, moi, quand je me regarde en-dedans ? Et qu’est-ce que j’ai à perdre ? Pourquoi j’irais pas me fourrer dans leur ghetto tranquille ? Au moins, évaporés ou pas, il ont l’air de se tenir chaud ensemble. Et on voit bien que ça les soulage vraiment, de dire sans le dire que c’est les autres qui vont pas bien. Qu’est-ce que je risque d’essayer ? Ah, je partirais tout de suite, si fallait pas lâcher mon Cesare – c’est mon Jules – et surtout les deux petiots Lombroso [1]. Qu’est ce qu’ils deviendront sans moi ? Qu’est-ce que je dois faire, frérot ? Dis-moi.

– Je sais pas trop, petite sœur. C’est pas facile à décider. Sincèrement, je te vois pas aller vraiment mal. Et je mettrais ma main à couper que tu es tout à fait normalement chaude. Vrai aussi qu’il faut pas écouter les boniments des gros porcs pornos. Fais quand même gaffe au gourou, si tu vas chez les moon.

Extrait de La Laïcité débusquée, Freddy Malot – octobre 1997

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Le Patriarcat

Voilà ce que me rapporte la vulgarité ambiante à ce propos :

“Ah ! Il y a des problèmes ? Je ne vous dis pas le contraire. Mais des problèmes, il y en a toujours eu, n’est-ce pas ? C’est bien connu : la perfection n’est pas de ce monde ; et qui veut faire l’ange fait la bête. Soyons réalistes avant tout...

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La Famille, ce que j’en pense ? Là-dessus, faut distinguer : ya Moi, et ya les Gens ; c’est important.

Moi, ça va à peu près, même si ça pourrait aller mieux. Mais au moins je sais me tenir, et je suis à cheval sur la moralité. Tenez : si on voulait toucher à ma bagnole, on aurait à qui causer ! Et que ma femme puisse me planter des cornes, ce n’est même pas la peine d’y penser : elle sait trop de quoi je serais capable...

Les Gens, eux, c’est pas tout à fait pareil, malheureusement, si je puis dire, et sans me vanter. Je vois pas mal de laisser-aller à l’heure d’aujourd’hui. Pour commencer, les Gens n’éduquent plus leurs gosses comme il faut, et ça donne ce qu’on voit. Si on continue sur cette mauvaise pente, faudra bien que les Autorités donnent un sérieux tour de vis, ça c’est certain.

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La Femme, vous dites ? Sur cette question, faut reconnaître qu’y a eu d’énormes progrès de faits, c’est la première chose. Chez nous, Dieu merci, la femme est libre. Cela saute aux yeux : les filles ont droit à l’instruction tout comme les garçons, la femme vote comme l’homme, et la mère peut prendre la pilule... On ne peut pas en dire autant partout, il y en a même qui en sont loin. Tenez : les femmes arabes !

Bien sûr, même chez nous, il y a encore des choses à faire. À condition, évidemment, de ne pas tomber dans les exagérations des féministes ! La femme doit rester la Femme !

Mais je ne fais pas de politique. Ce que je sais, c’est que mes femmes n’ont jamais eu à se plaindre. Ma dernière peut vous le dire…

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Vous me relancez sur le Patriarcat ! Voulez-vous dire que la femme est dominée par l’homme ? Vous rigolez ! C’est bien plutôt elles qui nous mènent par le bout du nez. Vous connaissez le proverbe : “Ce que femme veut...”. Elles arrivent toujours à leurs fins, va ! Elles connaissent nos points faibles, et elles sont bien plus malignes que nous. L’ignorez-vous ? ”

Freddy Malot – février 1998

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Les Invertis victimes
du tripotage boursier

Un proche du Prime Minister (Loulou Jaseplein) est actionnaire majoritaire d’un fleuron de la Cote ; j’ai nommé : PRONUPTIA.

Hélas, les provos de 68, prêchant “la jouissance sans entraves”, ont laissé des cicatrices, et la boutique du Maritalat semble courir à la déconfiture.

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La Veuve noire de Latche (Lady Miltruand) est discrètement informée du drame, dans une arrière-loge de la 2ème Internationale.

La vieille martyre du cocuage en est venue à se goinfrer de dragée. C’est ce qui lui suscite la Grande Idée. Elle accouche donc de la combine. Je cite :

“Seul le PACS peut tout sauver !…

Bien sûr, comme à l’accoutumée, il me revient 15 % d’actions de jouissance !”.

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Moi, je prédis hardiment que la Lilith présidentielle va perdre sa culotte dans ce coup-là !

Quoi qu’on dise, son défunt Incube avait autrement de flair pour miser sur les grosses arnaques. Je le vois d’ici, grimacer d’aise dans la Géhenne, en jouant de la crécelle, faisant claquer sa Francisque gallique contre sa Rosette de la Résistance…

Freddy Malot – 14 juillet 1999

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Avis aux Hommes !

 

 

Avis aux  :

Les peuvent se passer
de coucher…

Freddy Malot – avril 2001

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La Belle et La Bête ?

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Marie LEPRINCE de Beaumont (1711-1780).

Conte, dans “Le Magasin des Enfants” – 1757 [2].

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Cette rêverie bien-pensante est une chose ;

Il y a bien mieux à faire, dans notre Bestialité Intégrale qui fabrique, à la suite des Porcs, des Dindes à la pelle. Il y a à faire, non plus la Belle ET la Bête, mais la Belle EST la Bête.

On me dira : si les Belles SONT Bêtes, il n’y a plus matière, avec ce personnage unique, ni à un Conte ni à un Film !

Ce n’est pas vrai ! Car ce personnage est double : il se trompe sur la Beauté ; ce qui est dramatique à l’extrême, tout autant pour elle que pour le Monstre qu’elle suscite pour “époux”.

Et ce n’est pas pour tomber dans le lieu commun selon lequel “la vraie beauté n’est pas dans le corps mais dans l’âme” ! L’âme est Sainte, le corps seul peut être Beau ; mais cette Beauté-là, elle est encore à naître.

Rien à voir non plus avec un “retour” antique, où la Beauté était un premier nom de la Sainteté ; raison pour laquelle elle était avant tout Masculine (Apollon) [3].

C’est dire que la femme sera Belle quand elle sera indissolublement “virile” ; ce qui veut dire encore que l’homme, alors, sera un Arès (Mars)-Amazone !

Troisième espèce de la Race humaine !

Freddy Malot – août 2001

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Elle ne “se” regarde jamais, mais regarde comment “l’homme” est susceptible de la regarder.

Replacer tout cela dans la décomposition Bestiale du Maritalat (“Elle” et “Lui”).

Devant un miroir ou devant les yeux d’un homme, c’est la même chose.

Femme démocrate ou nazie, il y a la même absence de Personnalité :

- elle est “ombre”, “fantôme” ;

- on joue cependant le Personnalisme, étant admis que la Cellule-Ménage est ruinée.

Pourtant, la femme nazie rapportée à KKK (Kinder-Küche-Kirche). Alors ?

Deux jeux anti-Ménage bestiaux, excluant toute perspective Personnaliste :

Elle n’a pas de Mari, mais un Chef, lequel n’est pas personne morale Maritale, mais personne naturelle, Raciale, de la Race (Héros cosmique). Elle est MATERNITÉ (procréation).

Elle est SEXUALITÉ (plaisir).

Freddy Malot – août 2001

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Qu’il est mignon, ce bébé !…

– Qu’il est mignon, ce bébé ! C’est vous la maman ? Félicitation, MADAME !

– Dites-moi : vous chaussez du combien ? Du 38 ! Mes compliments, chèvre à godasses…

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– Alors, jeune homme, comment ça s’est passé au Bac. ? Tu l’as eu ? Joli ! Avec mention Très Bien ? Mes félicitations, MONSIEUR !

– Dis-donc : tu sais que tu peux aller loin, si tu veux ? Science Po., c’est ça que tu vises, carrément ? Bravo ! Ça crève les yeux que tu as des dons de perroquet vicieux…

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Freddy Malot – octobre 2001

Fidélité ?

Une fois de plus : sans enquête pas droit à la parole (Mao)…

Brutalement, cela veut dire : l’Adultère est cause “pénale” de divorce, c’est-à-dire rend COUPABLE celui des deux époux qui viole ce “vœu” prononcé au mariage. L’Adultère est un fait objectif prévu par le Droit, entraînant une condamnation pour manquement au contrat, comme le Vol ou le Meurtre. Cela signifie qu’en cas d’Adultère l’“amour” sort du domaine de la Morale pour relever du Droit, qu’il n’est plus un phénomène subjectif, de sentiment, mais un phénomène objectif, un délit ; non plus un événement civil mais politique.

Mais qu’est-ce que l’Adultère ? C’est COUCHER avec une autre personne du sexe opposé que son conjoint ; mais tout spécialement, en fait, quand c’est la femme qui commet cette “trahison”, cette “tromperie” ; car en échange de sa promesse de Fidélité, la femme reçoit la Protection de l’homme, étant entendu que l’acte de la femme jette le trouble dans la “paternité” éventuelle des héritiers. La Sexualité dans cette histoire n’intervient donc que par ses conséquences éventuelles sur la Procréation. Coucher est une faute parce qu’on Accouche.

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La condamnation juridique de l’Adultère, qui suppose le mariage, entraîne rétroactivement la réprobation Morale – par l’opinion – de la femme qui ne se présente pas VIERGE au mariage : soit qu’elle ait été simplement “volage”, soit qu’elle ait vécu en “concubinage”, soit qu’elle soit devenue “fille-mère”.

Il y a encore d’autres problèmes durant le mariage : répudiation (légalement réglée) si l’épouse s’avère stérile ; divorce non admis si, simplement, les deux conjoints évoluent de manière divergente au point de ne plus se supporter. Il y a enfin l’interdiction pour la veuve du “convole précipité en secondes noces”, c’est-à-dire avant que dix mois ce soit écoulés depuis le décès du premier mari.

Au total, l’exigence de Fidélité est étroitement solidaire de la perception civilisée de la femme comme “pondeuse d’héritiers” en puissance et en acte. Ceci est à fond “préhistorique”, et absolument étranger à toute perspective Personnaliste de tous les humains : homme, femme, enfant, vieillard.

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“Aux purs, rien n’est impur”

Paul – Tite I-15

1- C’est d’une morale sans moralisme dont nous avons besoin ; pas de morale épidermique, égoïste, qui ne sait pas regarder les choses en face, se laisse prendre aux pièges de la Barbarie, et rêve en sous-main d’une solution à bon marché, sans militer en Comm-Anar (autre chose que le Communard !).

Aujourd’hui, glorifier la Fidélité en tant que telle ne vaut pas plus cher que glorifier le Dévergondage ! Pourquoi pas le mariage indissoluble et les unions conjugales arrangées par les parents d’un côté, ou la polygamie et les prostituées sacrées de l’autre ? Car il y en a pour “tous les goûts”, parmi les recettes offertes par la Barbarie pour une révolution confortable, “pour moi tout de suite ; et qui ne me fera, au bout du compte, que contribuer personnellement à l’aggravation des choses !

Je ne vois pas devenir heureuse la “féministe”… pour les “autres” femmes, qui croit transformer son Ménage en bunker imprenable en culpabilisant son mec avec le slogan de la Fidélité. Je la vois un beau matin s’entendre dire par son Jules : je suis blanc comme neige, je ne t’ai jamais trompée ; mais ça fait un moment que j’en ai marre de toi ; adieu, je divorce. Qu’est-ce qu’elle fera alors, la nana ? Je crains fort que cette fidéliste à tous crin ne se soit pas gênée, avant ce jour fatal, de planter une forêt de cornes sur la tête de “son” julot… Car le moralisme fait passer d’une extrême dans l’autre !

2- Ma devise est : faut pas se raconter des histoires ; m’en conter à l’autre.

Et puis, je ne fétichise pas le fait de coucher ou pas coucher, comme un 11ème commandement de Moïse. Est-ce que deux personnes qui couchent ensemble en toute clarté, en l’avouant aussitôt à leur conjoint respectif (ce serait mieux de les avertir avant, si on en a eu le temps) n’est pas beaucoup plus innocent qu’une épouse “irréprochable” qui regarde périodiquement le plafond avec son mari sur le ventre ; … et de temps en temps en pensant à un autre ?

Et puis : si je t’estime fort, ce qui fera ton bonheur fera le mien ; avec un autre si c’est ton vœu.

Et puis : si je t’apporte beaucoup, ce ne peut pas être pour que ce soit une “catastrophe” si tu me perds ; mais au contraire parce que je te rends plus forte dans cette éventualité, ayant appris avec moi quel est le Minimum que tu dois exiger du premier homme qui me remplacera. S’il n’en est pas ainsi, je ne vaux pas que tu m’“aimes” et, de mon côté, je préfère rester seul que de me lier avec des femmes de ton genre.

Et puis : toi et moi ne saurions être l’un pour l’autre LA raison de vivre et de mourir ; loin de là.

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Elle et Lui

Sous la Barbarie Intégrale, l’union conjugale formellement conservée, s’exerce dans le contexte forcé de “guerre de sexes”.

1-

• Pour l’homme, la simple occasion naturelle-civilisée de l’enfantement : l’attirance personnelle, devient but en-soi.

• Alors, le Désir de l’homme se mue en obsession du SEXE “universel” : draguer (l’Universel excède même le Général : il est “partout”).

• De ce fait, le fruit moral de l’“amour”, l’Héritier, est réduit au minimum chez le mâle abstrait, contrariant à la limite son obligation de Séducteur conquérant, dont tous les Moyens (argent ou muscles) sont voués au Tableau de Chasse.

2-

• Pour la femme, la simple condition humaine-civilisée de l’enfantement : le cadre du ménage privé, devient moyen en-soi.

• Alors, le Besoin de la femme se mue en obsession du PROTECTEUR “singulier” : se caser (le Singulier excède même le Particulier : il est “nulle part”).

• De ce fait, l’œuvre physique de l’“amour”, celle de Pondeuse, est réduite au minimum chez la femelle abstraite, dont tous les Charmes (mensurations ou technicité lubrique) sont voués à la position de Mante-Religieuse.

•••

- Dans de telles conditions, on ne s’étonnera pas de trouver tout à la fois le Ménage réel et la Personnalité idéale, qui étaient essentiels à la Civilisation, emportés douloureusement dans une ruine qu’il faut avoir le courage de regarder comme irréversible.

- L’homme et la femme de la Barbarie sont également victimes de cette dernière, mais pour des raisons diamétralement opposées et entremêlées doublement : comme Nature et Humanité d’un côté, et Morale et Physique !

Nous autres Réalistes “défendons” le Ménage Privé, mais pour le “supprimer” !

- Pour faire enfin naître l’Homme Complet du Comm-Anar, Individu-Genre effectivement, les contributions respectives de l’homme et de la femme actuels seront aussi complètement contraires, mais cette fois parce que complémentaires, inventant ensemble l’inouï : l’amour, en lequel le Besoin primitif et le Désir civilisé ne feront précisément qu’un !

Freddy Malot, Église Réaliste – octobre 2003

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Quelqu’une

À quoi sert la Théorie ? Pas à se gargariser. Ni à chanter ce que pourrait être le monde “plus tard”. Mais à savoir ce que je dois faire tout de suite, dans tous les domaines. D’où “Infâme-Foutaise” ; d’où les “Hébreux” ; d’où “République Syndicale” ; … et d’où “Ménage Privé” !

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Quelqu’une m’a demandé : serais-tu d’accord pour qu’on se mette au lit, comme ça en passant, sans que cela n’engage à rien ? J’ai répondu :

Les choses présentées de cette façon, et comprises avec ma tête masculine, il m’est difficile de refuser la proposition. Pourquoi ? Parce que le fait qu’un homme et une femme couchent ensemble est on ne peut plus normal : les sexes opposés s’attirent. Parce que ça ne coûte pas grand chose, et que faire plaisir est un des plus grands plaisirs. Parce que le consentement est renforcé quand la partenaire est estimable moralement et plutôt attirante que repoussante physiquement. Et puis, ce qui peut emporter la décision, c’est en se demandant si on n’a pas été moins généreux que l’autre dans le passé.

- Et pourtant, avec mon expérience, mon état “sentimental” et mes idées, j’ai répondu : tu te trompes, je ne peux pas t’apporter ce que tu attends réellement ; de sorte qu’en acceptant ta proposition, je provoquerais probablement quelque chose de mauvais pour toi et destructeur de notre amitié particulière.

Voilà quelle fut ma position : un peu oui, beaucoup non. Suis-je honnête intellectuellement ?

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Pour briser ma réticence, la quelqu’une peut me dire : je t’ai choisi pour cette passade parce que je suis en confiance physiquement, que répondre ? Et si elle me dit : j’aime bien tes idées ? Ces déclarations sont bien flatteuses, mais suffisent-elles ? Malheureusement, je pense que non ; et cela pour plusieurs raisons.

La première raison est que ces motifs (CONFIANCE physique et AFFINITÉ intellectuelle) sont trop généraux pour justifier à eux seuls une INTIMITÉ sexuelle. Bien que, par ailleurs, on puisse se caresser pendant deux heures, presque sans aucun préalable.

La deuxième raison est que ces motifs physique et intellectuel, s’ils ne sont pas essentiellement SUPPOSÉS, s’appuient sur une expérience PASSÉE, qui n’a pu être à l’origine de la liaison ; cette dernière s’est-elle donc établie “à l’aveuglette”, et en prenant un risque ? Inévitablement, je pense. Mais on veut l’oublier et avoir désormais une Intimité de rentier ? La vie ne peut laisser faire cela !

La troisième raison est que, hormis le fait que l’exigence de confiance physique ne peut pas effleurer une conscience masculine, celle de l’affinité intellectuelle n’est qu’un critère d’Amitié, tous sexes confondus.

La quatrième raison est que le motif essentiellement Amical pour justifier une Intimité reste “négatif” à l’égard de cette dernière : on ne peut PAS devenir intimes SANS amitié. S’en tenir à cela, c’est préconiser, sinon un RMI sexuel, seulement un SMIC sexuel. Et cela fait apparaître dans quelle Misère “Conjugale” nous nous trouvons présentement.

•••

Pourquoi cette Misère des relations intersexuelles ?

Je suis censé ne pas ignorer que la Conjugalité civilisée est en ruine. Et que les débris de cette conjugalité sont contaminés par la Bestialité barbare : double dérive consistant à Coucher chez l’homme et se Caser chez la femme, “à tout prix” de chaque côté, alors que plus rien ne le légitime (Cellule privée, Patrimoine domestique, Division du travail mari/épouse, Héritiers de classe), et dans le malentendu total.

Je suis censé savoir que, sauf à embrasser corps et âme la cause subversive voulant que la Masse se fasse Peuple, la dérive bestiale-barbare est la plus forte.

Ainsi, celui qui est obsédé de Coucher poursuit la Chimère (anti-Utopie) de la Prostitution Gratuite ; et celle qui est obsédée de se Caser poursuit la Chimère du Proxénète Amoureux. Il y a un extraordinaire paradoxe dans cette dérive spontanée : c’est la gent masculine, en quête de la Maîtresse impossible, qui cultive, mais sur le mode pervers, le Sentiment ; et c’est la gent féminine, en quête du Protecteur impossible, qui cultive, mais sur le mode pervers, l’Intérêt ! D’où la crise profonde d’“identité sexuelle”, qui donne et la Gay-pride, et le Femellisme d’avorteuses et anti-voile.

•••

Alors, n’est-il pas grand temps que se lèvent des femmes “brûlantes” et des hommes “frigides”, envoyant balader leur obsession respective, exigeant réellement plus que l’Amitié, en sachant que cela ne se peut pour le moment qu’en mettant l’Intimité en sourdine ?

Chez les Brutes, le Rut des individus produisait involontairement la Propagation de l’espèce.

Chez les Primitifs, la Procréation voulue passait par l’Assouvissement sexuel (commandé par les femmes).

Chez les Civilisés, la Sécurité de l’épouse dans le Ménage était payée par le Plaisir du mari (de fait extra-conjugal, et en droit borné à l’“amour courtois” platonique. cf. Marx-Engels : Origine de la Famille). Dans cette même civilisation, la Passion personnelle était subordonnée à la Fidélité conjugale ; l’une était éphémère ou idéale ; l’autre durable et concrète. De plus, la passion était abandon et fusion, tandis que la conjugalité était séparation associée (“société domestique”).

Si ce n’est que la Sécurité et le Plaisir d’hier qu’on souffre de ne plus trouver, sachons que ces deux choses ne sont pas solidaires de façon essentielle de l’Intimité Sexuelle ; et qu’on peut les trouver immédiatement – et les deux ensemble ! – en se faisant Peuple (dans le Front des Nouveaux Rouges) mieux qu’on ne les avait dans le Ménage et la Nation. Quant à l’“Amour”, nous l’inventerons parallèlement, car les annales de l’humanité n’en connaissent encore que l’ombre. Rien n’empêche que nous puissions en cueillir les prémisses ; à la seule condition de ne point attendre qu’il corresponde aux vieux critères en un seul point…

•••

Ceci dit, en matière de cœur, Dame Théorie sait à quoi s’en tenir, et lance à sa commère la Pratique : je sais tes coups de folie ; si donc tu te ramasses, ne viens pas pleurnicher dans mon giron !

Freddy Malot – décembre 2003

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“O, vous, madame, puisque mon destin
n’a pu être meilleur, vivez au moins dans
mon âme ; la fortune n’a aucun pouvoir sur elle.”

LUIS DE CAMOENS (1525-1580)

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C’est le coureur de jupons
qui est SENTIMENTAL ;

C’est la cliente de l’agence matrimoniale
qui est INTÉRESSÉE !

Freddy Malot – décembre 2003

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Code Civil

Cf. Le Gesticulateur Tartuffe.

Titre V : “Du Mariage”

CH. 1

 

Art. 144 : Âge du mariage

15 ans révolus

18 ans révolus

Art. 148 sqq : Consentement exigé (majorité).

21 ans accomplis

25 ans accomplis

 

Consentement des père et mère ; celui du PÈRE suffit en cas de dissentiment.

Celui des aïeux si parents décédés.

Après la majorité, demande respectueuse et formelle du conseil des parents. Si le conseil est négatif, l’acte respectueux 3 fois : la femme jusque 25 ans et l’homme jusque 30 ans. Acte respectueux devant notaire.

CH. 3

Art. 173 sqq : Oppositions au mariage. Même après 25 ans.

CH. 5

Art. 205 sqq : Obligation d’aliments (pension ou prise en charge) des parents et autres ascendants dans le besoin.

CH. 6

Art. 213 : Le mari doit protection à sa femme, la femme Obéissance au mari.

Art. 214 : La femme est obligée de suivre son mari partout où IL juge à propos de résider.

Art. 215 : La femme, même séparée de bien, ne peut ester en jugement sans l’autorisation du mari.

Art. 217 : La femme, même séparée de bien, ne peut donner, aliéner, acquérir à titre gratuit ou onéreux, sans le consentement écrit du mari.

CH. 7

Art. 227/2 : Dissolution du mariage : par le Divorce légal.

CH. 8

Art. 228 : La femme ne peut contracter un nouveau mariage qu’après 10 mois révolus depuis la dissolution du mariage précédent.

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Titre VI : “Du Divorce”

CH. 1

Art. 229 et 230 : Divorce recevable pour cause d’Adultère : en général invoqué par le Mari ; par l’épouse uniquement “lorsque le Mari aura tenu sa concubine dans la maison commune”.

CH. 2

Art. 260 : À compter du jugement admettant la DEMANDE de Divorce, une année d’Épreuve est imposée, pour permettre la réunion des époux.

Art. 267 : Durant la période d’Épreuve, l’administration des enfants reste en principe au Mari.

Art. 268 : La Demande de divorce étant admise, la femme peut quitter le domicile conjugal, le Tribunal indiquant la maison dans laquelle la femme est tenue de résider.

CH. 4 (Le divorce étant PRONONCÉ)

Art. 298 : Dans le cas de divorce pour Adultère, le mari ne pourra jamais se marier avec sa complice ; la femme sera condamnée à la réclusion dans une Maison de Correction durant 3 mois à 2 ans.

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Titre VII : Paternité et Filiation

CH. 1

Art. 312 : L’enfant conçu pendant le mariage a pour père le Mari (et porte son nom).

Art. 313 : Même impuissant et même pour cause d’Adultère de la femme, le mari ne pourra désavouer l’enfant.

CH. 3

Art. 340 : La recherche de paternité est interdite.

Art. 341 : La recherche de maternité est admise.

Freddy Malot – mars 2004

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Bestialité…

Depuis 150 ans, Femme et Ménage “font problème” de façon très particulière : dégénération obligée, sous le signe de la “Bestialité”.

Ceci dit, deux “politiques” apparemment adverses et réellement complices et complémentaires sont à l’œuvre pour gérer la Bestialité :

- toutes deux vantent bruyamment l’Amour et la Famille ;

- l’une opère au nom de la Sexualité, du coté Démon-crate ; l’autre opère au nom de la Maternité, du coté Nazi. (cf. Putain et Poulinière).

Laissons de côté les obsédés de la Maternité et revenons sur le sujet de la Sexualité.

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SEXUALISME

Le Sexualisme est le thème fondamental du Féminisme barbare.

- On dit ici que la Sexualité est “culturelle” et non “naturelle” ; que c’est le Plaisir qui commande et non pas la Procréation.

On dit ensuite que la femme est victime du Sexisme, de la Phallocratie, du Patriarcat ; que la Jouissance de l’homme a seule droit de cité, tandis que la femme est condamnée à la Frigidité, que sa sexualité est niée.

- Que peut signifier le plaisir sexuel – subordonné ou pas à la procréation – ?

C’est que chacun des partenaires, ébloui par l’étrangeté anatomique et physiologique de l’autre, se trouve excité par l’envie de découvrir et confirmer – autant que possible – l’obscure IDENTITÉ qu’il pressent dans ce partenaire.

Ne perdons pas de vue que les Partenaires en question sont des Humains ; que ces humains sont SOCIAUX, travailleurs et en particulier travailleurs MENTAUX.

Nos travailleurs mentaux qui vont se retrouver au lit, sont passés par la société Parentale et par la société Civique. Nous n’avons pour commencer que cette double référence passée, et non pas celle du Comm-Anar. Ainsi, deux Personnes appartenant au Genre Humain ne vont pas avoir de rapport sexuel en tant que tels ! (Concernant le passé immédiat, ils n’ont comme critère que le Ménage et la Nation concrètement ; concernant le passé lointain, que l’Exogamie et le Peuple Élu. Dans les deux cas, le côté Singulier-Universel existe, mais théoriquement seulement, et ceci dans deux modalités inverses : le matérialisme parental ne conçoit que l’Ancêtre unique et la Race humaine complète, qui mène à une subordination totale de l’Humanité à la Nature ; le spiritualisme civique ne conçoit que la Personne et le Genre Humain menant à une subordination totale de la Nature à l’Humanité. Ces deux situations-limites théoriques réclament en outre un “autre-monde” où, d’un coté une humanité PURE écraserait l’humanité IMPURE, et de l’autre coté une humanité SAINTE écraserait l’humanité MALIGNE.)

Dans tous les cas, l’Identité à explorer et confirmer dans la Sexualité humaine est entièrement déterminée par la Sociabilité, le Travail et la Pensée. Ainsi, dans la Civilisation, l’Identité en question mêle des affinités de divers ordres : nationale, de classe, de profession des ménages respectifs, d’autonomie individuelle dépassant la puberté largement (en mesure de fonder un ménage producteur d’héritiers), d’origine confessionnelle, de proximité d’âge, de “beautés” concordantes (pas un nain avec une géante). (Rien à voir donc avec ce qui figure comme atouts dans nos petites annonces : j’aime le sport et la musique !). Et encore : niveau d’études…

Dans tous les cas, cependant, il y a un hiatus entre l’Amour théorique et la Sexualité concrète. Ainsi, en Civilisation, est-il acquis que l’attraction mutuelle sera durable “éternellement” ?, pourquoi y a-t-il tolérance obligée de la prostitution ?

Dans tous les cas, découvrir et confirmer l’Identité de deux partenaires ne peut consister qu’à s’“oublier” complètement pour venir habiter autant que possible le corps (humain et non pas animal ou angélique) de l’autre.

Une chose importante est certaine. Le mâle qui prend prétendument son plaisir sans se soucier de celui de la femme n’a PAS de plaisir sexuel, PAS PLUS que sa partenaire. C’est ce point qui démolit le Féminisme barbare, et dont il faut partir. (De même, la Poulinière nazie, vouée à des grossesses “socialistes” visant à purifier l’espèce, ne connaît PAS de maternité, pas plus que son étalon ne connaît de paternité).

Ce point fermement posé, expérimenter – autant que possible – l’Identité humaine dans la sexualité ne peut être, dans le meilleur des cas, qu’un JEU innocent. À ce titre, tout peut être permis ! Mais on peut tout aussi dire qu’on peut complètement s’en passer (puisque ce jeu demande de S’OUBLIER totalement de chaque côté) !

Bref, si l’on envisage une sexualité saine (non pas préhistorique, et sans se préoccuper des “impossibilités” qu’entraîne la barbarie), il est alors question d’une sexualité… qui ne mérite pas qu’on en parle !

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Tant qu’un homme ne s’oublie qu’à moitié, dans le genre : il faut que je la mette en confiance, que je l’aide à trouver son “point G”, pour qu’elle ose être “active” au lit, et qu’elle parvienne à “jouir” comme nous autres les mecs…

Tant qu’on en reste là, soit on veut favoriser de manière “douce” l’obsession masculine, soit on en est toujours à chercher à s’expliquer soi-même pourquoi il y a tant d’incompréhension entre homme et femme dans la barbarie.

Bref, on n’a pas encore commencé à s’oublier réellement ! Le “on” est du vécu !

Freddy Malot – août 2004

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T’es Mignonne…

1

• C’est depuis quand que tu n’as plus HONTE d’accoster une inconnue ?

• C’est bien triste. Bonsoir !

 

Le départ pour une relation sexuelle saine est à l’envers. Ta méthode malsaine te mène donc à tous les coups au malheur.

 

2

• M’as-tu bien regardée ? Je ne suis pas la réponse à TON problème.

• Désolée. Bonsoir !

 

• Dans tous les cas, tu sais très bien que tu te trompes d’adresse :

- Soit – c’est peu probable – si la solution se trouve dans les Agences Matrimoniales ;

- Soit – c’est plus vraisemblable – si la solution se trouve dans les Hôtels de Passe.

 

• Ton problème relève donc du délire lamentable ; tu cherches une Prostituée Gratuite ; le mariage en hôtel de passe ! En comptant sur moi pour cela, tu devrais te douter que je le prends comme une insulte. (On en revient à la Honte.)

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P.S. : À part cela, il y a des solutions qui ne sont plus à la mode, mais qui restent bien moins mauvaises (et d’ailleurs bon marché) :

- Te faire Moine (mais beaucoup, de nos jours sont pédérastes !).

- Te faire Châtrer (mais y’a plus que les vétérinaires qui savent faire !).

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On peut avoir ce papier dans son sac, et le laisser au dragueur en partant.

Remarques

J’ai l’impression d’écrire un article pour “Réveillez-vous” ! Pas un article sur une famille méconnue de papillon ou de pissenlit ; mais de conseil aux adultes, traités comme des enfants, pour leur vie privée…

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A priori, un dragueur à tout pour DÉ-plaire. Il est donc pour ainsi dire fou de draguer ! Et celle qui s’y laisse prendre, qu’est-elle donc ? Une écervelée. Un couple bâti là-dessus – oui, ça existe, malgré tout, et même tout plein – ça promet de la belle amour ! Y’a qu’à écouter aux portes, et même de l’escalier, à côté de chez vous ! (car pas la peine de poser des micros, ça crie assez fort, le soir à la veillée). Mais tout ce monde là vote !

Pourquoi le dragueur se conduit-il “à l’envers”, ce qui le rend déplaisant au possible ? D’où sort-il cet individu ? On doit se poser la question, car son attitude le signale comme étranger à la société. Sous son apparence humaine, est-il un martien ? un démon ? Non, c’est un malade mental ; et ce détraqué n’est répertorié, ni par Charcot, ni par Brudenell Carter (pillé par Freud). Encore une fois, d’où sort-il avant d’accoster une femelle ? Il n’a pas gardé des copines d’école ? Il n’en connaît pas chez ses voisins ? Dans les commerces et les bistrots de son quartier ? À son travail ? N’a-t-il jamais eu l’idée d’entrer dans une association quelconque (sportive, culturelle, syndicale ; politique, religieuse, etc.) ? Qu’est donc ce zombie ? Est-il rejeté partout ? Mais ils sont des milliers comme cela ; qu’ils fondent un parti, s’ils ne sont pas de vrais asociaux ! Et il voudrait me “plaire” ? Pour ses muscles ou sa voiture, qui ne me disent rien de ce qu’il vaut ; ou plutôt qu’il ne vaut rien s’il n’a que cela à offrir ! Il veut “me connaître” ? Au lit ; et on verra après. On ne verra rien du tout ; que ce qu’on voit chez n’importe qui : de la viande d’une caricature d’homme.

Ce malade n’a qu’une ressource : se décider à guérir. Et cela commence par le renoncement à la drague, par la découverte de la Honte qui peut seule le réintégrer dans l’humanité.

Freddy Malot – décembre 2004

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Don Juan & Mante Religieuse

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Hier encore

L’Homme agitait un JUPON dans sa tête,

Et la Femme y serrait un BIBERON.

Rompons enfin

Avec ce fol Amour-de-Sourds !

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Signature de Talib Freddy (Freddy Malot) – 28 mai 2007

♀ - ♂

Emmanuel KANT ne se voilait pas la face [4] ! Il prend complètement en compte qu’un Homme et Une Femme, ça fait deux.

Comment le nier ? Le dénommé Beau Sexe paie chèrement son avantage : il est affligé, primo d’un Ventre Immonde, secundo de Mamelles Vagabondes ; deux choses dont nous autres mâles sommes épargnés.

D’ailleurs, l’un des deux handicaps de la femme – les pis pendants – témoigne très clairement (Darwin n’y aurait pas contredit) que ce qu’on appelle les deux bras de la femme ne sont pas autre chose que les rudiments des deux pattes de devant d’une femelle quadrupède, que l’attrait de l’homme contraignit à se redresser.

Le constat est terrible. Mais rien ne sert de chercher à le fuir en nous grisant de phantasmes sur le thème de l’“Amour” !

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Le juif Otto WEININGER voulut radicaliser Kant dans son traité Sexe et Caractère (1903), où il met tragiquement en pleine lumière l’abîme qui sépare les sexes. Nous y lisons ceci : “Le corps nu de la femme donne l’impression de quelque chose d’inachevé. C’est debout que ce caractère qu’a le corps féminin d’avoir son but non pas en lui, mais hors de lui, apparaît le plus nettement ; il est naturellement atténué en position couchée. L’art a bien senti cela et, dans les représentations de nu debout, il n’a jamais montré la femme seule, mais toujours entourée de personnages, essayant ainsi de voiler sa nudité”.

Dans ce même ouvrage, Weininger massacre philosophiquement ses frères de race, tout autant que le genre féminin, et pour des raisons apparentées. Et puis, son livre achevé, la même année 1903, le pauvre Otto se suicide “pour n’avoir pas à tuer”. Suite à son décès, en pleine effervescence du mouvement des Suffragettes, une épidémie de suicides de jeunes juives se déclare. Weininger est mort à 23 ans… Aujourd’hui, seuls des Néo-Nazis rééditent “Sexe et Caractère”.

Signature de Talib Freddy (Freddy Malot) – 1er décembre 2007




[1] Cesare Lombroso (1836-1909) : criminaliste italien, archi-célèbre à son époque. En 1896, il écrit à propos de la femme “normale”: “L’amour chez les femmes n’est pas autre chose au fond qu’une face secondaire de la maternité. La femme est naturellement et organiquement monogame et frigide. Le grain de beauté doit s’ajouter aux caractères de dégénérescence de la femme. La femme sent moins que l’homme, de même qu’elle pense moins. Ceci étant, ce dont il faut s’étonner, c’est que la femme ne soit pas encore moins intelligente qu’elle ne l’est”.

[2] En 1845, elle fait annuler son mariage, avec un débauché devenu syphilitique. Elle se remarie, a six enfants, va en Angleterre, donne des leçons pour vivre.

[3] C’est l’explication du ghetto auquel les Invertis sont condamnés.

[4] Cf. Emmanuel Kant : Sur le sentiment du beau et du sublime. (note de l’édition)







Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".