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                   • Manuel Réaliste-Convenable du Comm-Anar

                   • Œuvres de Freddy Malot par ordre chronologique

 

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Tradition Matérialiste



Étapes

Premier Sionisme

Le 1er Sionisme

De la Tribu nomade au Royaume fantôme (Tableau)

Lignée des Lévites (Tableau)

Lignée de Jacob (Tableau)

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Étapes

Il faut distinguer :

• Il y a d’abord une histoire MYTHIQUE des hébreux (colonne A du Tableau) : le Parc d’Éden, le Déluge, Abraham… Ce mythe a pour support un simple incident tribal.

Cette histoire tourne autour de la CHALDÉE (et la Syrie). Elle est complètement ignorée des Annales de la région.

Il faut bien parler alors d’Hébreux, et en aucun cas d’Israélites. Israël commence en effet avec le “second nom” de Jacob, qui marque une rupture. Ceci admis, on dit Jacob fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils d’Héber, fils de Sem, fils de Noé, fils d’Adam.

• Il y a ensuite le commencement de l’histoire réelle des hébreux, mais cette histoire est OBSCURE (colonne B du Tableau). C’est bien aux “Fils d’Israël” que l’on a maintenant affaire : Joseph, Moïse, Josué, Canaan (pays des Chamites indigènes occupé péniblement et lentement par les Sémites “fils d’Héber”).

Cette histoire tourne autour de l’ÉGYPTE. Elle est difficilement repérable dans les Annales de la région.

Ces fameux Israélites, hébreux passant de nomades à sédentaires, désignent la bien connue Confédération des “12 tribus” (dits aussi “bâtons de commandement”, c’est-à-dire chefferies unies et concurrentes).

• Il y a encore l’histoire primitive GLORIEUSE des Fils d’Israël. C’est la saga : Samuel-Saül-David-Salomon-Roboam.

Cette histoire tourne autour de la PHÉNICIE (Hiram) et du YÉMEN (reine de Saba). Cette histoire est tout juste signalée dans les Annales de la région.

Il s’agit cette fois de l’événement-clé d’Israël, la formation du Royaume. Aux yeux d’Israël, il est légitime d’y voir un événement “glorieux”. Mais le Royaume profitait de la faiblesse des Puissances régionales dans cette période. En fait, le Royaume, aussi modeste qu’éphémère, venait trop tard dans l’histoire “asiate” du Moyen-Orient. D’ailleurs, après l’échec du Royaume, les israélites ingrats accusèrent Salomon d’“Infidélité” ritualiste, d’avoir prôné les mariages mixtes.

Globalement, l’histoire juive étroite et tourmentée qui va de Josué à Salomon est assurément positive : les Fils d’Israël apportèrent alors leur pierre, en Palestine, au grand édifice de la Société Parentale, parvenue à son zénith dans la région.

• Il y a ensuite la CRISE, finale et irréversible, de l’histoire primitive des Israélites, enveloppés dans l’effondrement général du monde primitif occidental (- 875).

La ruine commune de la BABYLONIE et de l’ÉGYPTE décide du sort d’Israël.

Considérant Israël, on a d’abord ceci : sous Roboam, successeur légitime de Salomon, Jéroboam, agent de l’Égypte, organise une sécession des 10 tribus du nord. Peu après, Jéroboam sombre lui-même dans les “transgressions”, l’“idolâtrie” (le Culte Étranger : avodah zarah) ; il introduit le culte d’une paire de Veaux d’Or (précisément de taurillons : égel massékhak). La division fatale de Samarie et Juda sera interprétée après-coup en faveur de Juda et comme condamnation de Samarie. Pourtant, pendant longtemps, le mot “Israël” sera associé à la partie nord du royaume, la plus riche et dominant l’ensemble. C’était dire que la lignée d’Éphraïm était reconnue dirigeante vis-à-vis de la lignée de Jacob. Finalement, Juda prétendra représenter exclusivement “israël”, les Samaritains étant traités en “étrangers” purs et simples (de Cuthéens idolâtres transplantés par Babylone en Palestine), haïs à l’extrême.

L’affaire des Samaritains explique la “découverte” de la “vraie Torah de Moïse” par Josias en 622 A.C. Elle explique aussi pourquoi, lors de la création de l’État des Fils de Jacob en 1947, on fut à un cheveu de baptiser cet État-mercenaire “État de Juda”, et non pas “État d’Israël”.

• Finalement, ce fut la grande TRAGÉDIE de l’histoire primitive des Hébreux, la GALOUT (Exil, Captivité, Dispersion). Dans la mentalité juive, la Galout replace les Hébreux dans la “maison d’esclavage” en Babylonie après Salomon, comme ils l’avaient été en Égypte avant Moïse.

En fait, il y a DEUX Exils, et non pas un seul. D’abord celui consécutif à la chute de Samarie en - 722, provoqué par l’Assyrien Sargon II ; puis celui consécutif à la chute de Jérusalem en - 586 (135 ans plus tard !), provoqué par le Néo-Babylonien Nabuchodonosor II. Ninive est tombée entre-temps, en - 612. (Toutes ces dates sont indécises, je le rappelle). Or, il se trouve que les auteurs juifs officiels, s’ils consentent à mentionner le 1er Exil, refusent de lui donner une véritable importance. (Ce qui n’est pas du tout le cas pour les Prophètes de la Bible eux-mêmes !).

• La fin des fins, c’est qu’il y a une rallonge de la Tragédie, qui est en vérité la Honte suprême des hébreux, solidaire de l’agonie barbare finale de tout le monde primitif occidental. Cette Honte suprême est présentée par les officiels du Mosaïsme comme la Libération des Fils-de-Jacob, comme le RASSEMBLEMENT des bannis, des “Restes” d’Israël : QIBBOUTS Galouyot. Et c’est sur ce Rassemblement que s’achève le Canon biblique actuel, adopté… après Jésus-Christ, par la bande de Yabné (+ 90).

Le Rassemblement est chronologiquement des plus trouble, puisqu’on le fait traîner sur 140 ans (de - 538 à - 398) – si on néglige les datations contradictoires. En tout cas, cette “victoire” finale de l’hébraïsme primitif est placé sous le signe de la PERSE de Zoroastre, le Moïse iranien (- 558/- 312), dernière puissance primitive de la région, renversée à la fin par les généraux d’Alexandre le Grand.

Sans trop attacher d’importance à la précision des dates juives, la zone historique du Qibbouts, parallèlement au triomphe des Grecs contre l’asiatisme primitif (Tableau : 1er Sionisme) dans les guerres médiques, montre quel désastre humain ce fut pour les Fils-de-Jacob de se trouver à contresens de l’histoire. C’est bien le 1er SIONISME !

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Premier Sionisme

Le même tableau prouve que le Rassemblement fut en fait une lente immigration (ALIYAH : “montée”) qu’on dirait de nos jours “colonialiste”, en Palestine, orchestrée par des notables, et ne touchant qu’une partie des “juifs”, le reste étant assimilé dans le milieu Mazdéen qui leur convenait.

Le personnage qui domine cette affaire du Rassemblement Sioniste est ESDRAS, le Ben Gourion de l’époque. Le Rabbinisme ultérieur voudra qu’on en fasse un “Second Moïse”, carrément ! Et pour cause : la Torah “égyptienne” de Moïse dut se faire totalement “persane” avec Esdras. Le bricolage de Josias en - 622 devient une refonte totale vers - 450 (175 ans plus tard). Le canon juif actuel, qui a vomi la Septante et l’héritage issu des Maccabées pour “revenir à Esdras”, est persan aux 2/3 : ouvertement d’Esther à Chroniques, outre les livres des Rois révisés, et les interpolations glissées partout. On attribue encore à Esdras l’adoption des caractères araméens “carrés”, et d’être à l’origine de la fondation de la “Grande Assemblée” (ancêtre du Sanhédrin) en - 444, avec ses “10 Règlements” [1].

En tout cas, le nouvel israélisme établi par Esdras sema la Terreur en Palestine, sous la direction de Juda. C’est pourquoi, comme il ne faut plus parler de Mosaïsme, mais d’Ezraïsme, il ne faut plus parler d’Israélisme mais de JUDAÏSME. C’est la troisième phase de l’histoire primitive des Fils d’Abraham : les Hébreux, les Israéliens, les Judéens. Une idée des hauts faits du Judaïsme en Palestine nous est donnée par Esdras-X :

“Le seigneur Esdras s’affligeait de la mauvaise action des exilés. Il fit publier en Juda et à Jérusalem que tous les fils de la captivité devaient se rassembler à Jérusalem ; que quiconque ne viendrait pas dans les trois jours aurait tous ses biens saisis et consacrés au Temple, et serait exclu de l’assemblée des exilés.

Alors tous les hommes de Juda et de Benjamin s’assemblèrent à Jérusalem sur la place de la Maison de Jahvé, tremblant à cause de la circonstance. Esdras, le prêtre, se leva et leur dit : Vous avez transgressé en prenant des femmes étrangères (durant l’Exil) et augmenté ainsi l’Infidélité d’Israël. Afin que la colère de Jahvé se détourne de nous, donnez-lui honneur et faites sa volonté : séparez-vous des indigènes réellement, et divorcez tous d’avec les femmes étrangères. Il y eut Yonathan et Yakhezeah qui s’opposèrent à cela ; et Meshoullam avec Shabthaï le Lévite étaient de leur côté.

Mais les fils de la captivité firent comme il avait été dit et juré. Des fils de prêtres avaient pris des femmes étrangères ; ils s’engagèrent à renvoyer leurs femmes, et à offrir un bélier en sacrifice en réparation de leur faute. Tout le monde, finalement, dut chasser au loin les femmes étrangères et leurs enfants”.

L’“Écriture” ne nous dit pas ce qu’il advint des victimes de cette massive épuration ethnique, perpétrée par la marionnette du Roi-des-rois de Perse…

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Les Judéens (juifs) ont une mentalité surprenante.

Ils maudissent les deux “maisons d’esclavage” : celle d’Égypte avant le 1er Moïse, et celle de Perse avant le second Moïse, Esdras. Mais cela ne les empêche pas de se vanter d’avoir été reconnus ni plus ni moins comme le peuple-élu dans les deux cas : par le Pharaon et le Roi-des-rois eux-mêmes, et qu’un des leurs fût élevé au rang de bras droit de ces tyrans. C’est ce qu’ils disent de Joseph, fils de Jacob, juste avant la sortie d’Égypte, et de Mardochée, juste avant le retour de “Babylone”… Cyrus, de plus, fut vu comme un véritable Messie !

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Près de 1100 ans après le QIBBOUTS judéen, Mahomet dénonce l’idolâtrie des Fils-de-Juda, fantoches des Perses, en disant :

“Les Juifs disent : Esdras est fils de Dieu !” (Sourate 9 : 30 ; cf. Document : Mahomet – Le Koran).

Les Rabbins dirent en effet que Yahvé, ayant fait mourir Esdras, le fit ressusciter cent ans après, pour qu’il récite par cœur toute la Torah lors du Qibbouts ; ceci prouvant qu’il était bien fils de Dieu.

Reconnaissons que le Prophète “Oummi” (illettré) est admirablement bien informé…

Pourtant, entre Esdras et Mahomet, les chrétiens connurent un tout autre “judaïsme”, réellement révolutionnaire ! Comment démêler tout cela si l’on n’est pas Historiste ?…

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Le 1er Sionisme

Le 1er Sionisme

De la Tribu nomade
au Royaume fantôme

De la Tribu nomade au Royaume fantôme

Le Titre

[Il n’y a pas lieu de mêler ici la Mythologie abstraite des Hébreux : l’émanation du monde, Adam et le Jardin, Noé et la race de Sem. C’est le rêve collectif élémentaire d’une communauté matriarcale, très commun, marqué de remaniements après-coup (le phallus se combine à la vulve). L’analyse de cette préface de la Torah doit être faite séparément.]

L’histoire qui va de Jacob à David (ou plus largement d’Abraham à Salomon) précède la tourmente finale de la société Parentale au Moyen-Orient, et le “choc” Civilisé des grecs qui la termine. Bref, c’est avant l’Exil et le Retour (Cyrus et Esdras).

Il s’agit donc des Hébreux dans leur contexte “normal” : Matérialiste primitif. Et les 700 ans d’histoire qu’on nous relate constituent la Mythologie israélite concrète, dont tout se concentre dans les derniers 200 ans : de Josué (la Terre Promise) à David (le Royaume). Il est clair que cette phase finale Sédentaire Royale s’oppose à l’origine Nomade des Patriarches (Abraham-Isaac-Jacob) ; la Confédération des 12 tribus constituant la transition.

Le tableau donne une histoire on ne peut plus cohérente et saine en milieu primitif : de la Tribu au Royaume. Mais il faut bien voir qu’il n’a cette solidité qu’en remontant le temps, de David à Jacob. Ainsi, la généalogie (essentielle dans le monde parental) de Benjamin est pratiquement vide ; or c’est Saül qui “oint” David, alors qu’il est étranger à la lignée Sacerdotale de Lévi. À ce propos, qu’une des tribus, celle de Lévi se spécialise dans la Confédération pour procéder aux sacrifices n’a évidemment aucun sens à l’époque de Jacob, où naissent des CLANS de la tribu du Patriarche. Quand, 450 ans après David, EZRA trafique les généalogies (I-Chroniques), on a un fouillis absolument invraisemblable ! C’est que les tribus ont entre-temps désigné des TERRITOIRES, impérieusement affectés par Salomon ; et qu’ensuite Juda ne veut plus entendre parler des fils de Joseph (Éphraïm, assimilé à Samarie-Israël, le Nord de l’ancien Royaume) comme faisant partie des Juifs. Enfin, comme pour les Généalogies réelles, on ne peut faire confiance aux Dates réelles avant Josué. Toutes ces réserves à faire dans la Mythologie concrète des Israélites sont liées au fait qu’on traite d’un Royaume “fantôme” final, complètement négligé par les protagonistes de l’époque : l’Égypte et la Babylonie. Car il est bien vrai que le Royaume même de Jérusalem (en Palescht : Palestine en hébreu, traduisant Philistie, devenue Canaan) a laissé aussi peu de vestiges que le Royaume de Tombouctou (Mali), et moins que celui de Cnossos (Crète).

Ce n’est pas le fait que la Torah des juifs concerne l’histoire d’une peuplade primitive minuscule qui nous gêne. Ce n’est même pas que cette histoire fut trafiquée à l’extrême par Esdras (en ajoutant les confusions qu’amènent les Prophètes du Royaume éclaté, et les mythes tout à fait autres issus du séjour en Perse). Le vrai gros problème est que la Torah était ORALE (avec support de caractères mnémotechniques plus tard, avec le Sacerdoce en formation), comme toute Mythologie primitive ; et que nous ne savons pas réciter le récit dans cette langue pré-civilisée, même si on se met à l’hébreu et à l’araméen. Du coup la vraie richesse du récit nous échappe largement, et en essayant de “nous faire” primitifs à partir du texte actuel, nous pouvons faire les plus graves contresens.

Pourtant, liée à 1000 traditions analogues, la Torah nous confirme et précise quantité de traits de nos propres ancêtres, avec ses aveux de Matriarcat, de dévotion pour les Ancêtres, ses histoires de prémices à sacrifier, de malédiction de la stérilité féminine, de guerre des Idoles (l’Arche contre le Veau…), de vendetta et pactes de sang, etc. Il n’est pas étonnant qu’un autre hébreu, Sigmund Freud, se soit enfiévré la cervelle, avec les histoires juives d’inceste, d’adultère, de lévirat, etc. !

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Précisions

Quand on y voit à peu près clair, à partir de Josué, ce qui frappe est la mise au premier plan du Grand-Roi et du Grand-Prêtre, et la question de savoir qui aura la primauté dans le couple ; ceci mêlé aux conflits entre le Grand-Roi et les petits Chefs, et entre le Grand-Prêtre et les petits Sorciers. Noter aussi que le Grand-Prêtre est OINT, tout comme le Grand-Roi, et que Oint veut dire Messie (Christ en grec). Or, à cette époque, le Messie aux deux casquettes n’est pas un personnage attendu à la consommation des siècles, et devant venir du monde Angélique ; tout au contraire, il doit être en chair et en os, sous la forme d’un Ancêtre réincarné, “redivivus” comme disent les théologiens. Enfin, ce couple Roi-Prêtre doit assurer à Israël la domination mondiale. Ce n’est qu’avec la décomposition de la demi-souveraineté Politique des Maccabées, au 1er siècle A.C., que le “nouvel Élie” et le “nouveau Josué” (Jésus) deviennent des hommes angélisés que Yahvé doit “envoyer”.

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Du temps de la Confédération, quand on dressait le Tabernacle (la maison de YHWH : tente, puis hutte, avant le Temple) pour abriter l’Arche (cercueil de l’Alliance), les fils de Lévi se répartissaient en carré autour du sanctuaire : Amram à l’Est, devant l’entrée, les simples lévites au Sud, Guershon à l’Ouest et Merari au Nord (À Siloh). Seul le Grand-Prêtre peut voir l’Arche dans le Tabernacle. En revanche, Moïse entre dans la tente pour parler à YHWH, qui lui parle d’entre les Chérubins qui sont sur le couvercle du coffre (l’Arche).

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Lignée des Lévites

Lignée des Lévites

Lévites. En Canaan, les Lévites ne reçurent aucune terre en partage. Ils furent nourris par les autres tribus. Des “nobles” Lévites (COHANIM) s’élevèrent au-dessus des Lévites ordinaires. Et il fallait bien incorporer des “prêtres” des autres tribus. Salomon abaissa toutes les chefferies avec ses Gouverneurs des territoires tribaux initiaux.

Amram serait marié avec sa tante !

Coré est un Lévite de Ruben ; il se révolte dans le désert contre le centralisateur Moïse.

Myriam, l’aînée d’Aaron, est Prophétesse ; tous deux font bloc contre Moïse.

Samuel est Nazir (consacré au sacerdoce avant sa naissance) ; c’est un Lévite d’extraction Éphraïmite (de Joseph). Samuel se révolte contre Éli. Rappelons que les fils de Joseph se sont multipliés en ÉGYPTE, alors que les autres fils de Jacob, venus avec Joseph de l’autre extrémité du “Croissant Fertile”, en CHALDÉE, se sont multipliés au Nord de l’Égypte.

Les hébreux d’Égypte, plus évolués, imprégnés d’Asiatisme “royal”, mèneront la conquête de Canaan (Moïse en - 1000) et décideront de la Royauté initiale (Josué). Et c’est Éphraïm (Samarie, le nord riche) qui domine sur Juda (Jérusalem pauvre), au départ et à la fin (sous Salomon).


Joseph - Ephraïm - Manassé

Le cadet Éphraïm supplantera l’aîné Manassé. La parenté tout le temps violée !

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Lignée de Jacob

Lignée de Jacob

Juda. Il engrosse sa belle-fille TAMAR, devenue veuve, puis prostituée, sans la reconnaître (ruse de Tamar). Juda n’est que le 4ème fils de Jacob avec Léa.

Boaz. Il est marié à sa célèbre belle-sœur RUTH, dont il hérite par Lévirat (ruse de Ruth).

Pérès. Il est jumeau de Zérah, qui sortit du ventre le premier, mais Pérès le double sur le poteau.

Éphraïm. C’est le cadet ; Manassé est l’aîné. Mais Éphraïm le supplante.

JOSEPH. Capturé par des nomades Ismaélites. Juda veut à tout prix l’assassiner, la capture l’arrange à fond, et il fait vendre Joseph au Pharaon. Joseph se marie à une Idolâtre égyptienne, ASÉNATH, fille d’un prêtre de Râ ; et c’est en Égypte qu’Éphraïm se multipliera. Mais Jacob a une préférence invincible pour son cadet Joseph, et fait primer ses enfants sur ceux de Juda. Joseph est Ministre du Pharaon.

DAVID. De son père Jessé, il n’a aucun droit, étant son 8ème et dernier fils. De plus, il est de Mère inconnue ! Le Prophète-Juge Samuel, venant de Lévi mais révolté contre le Grand-Prêtre (Cohen), oint d’abord comme Roi le Benjamite Saül, candidat des Riches et haï par les pauvres. À contre-cœur, Samuel devra oindre à sa place ensuite le fameux David, un minable que les notables qualifient avec mépris “fils de Jessé”. Mais les prophéties sont d’un avis contraire : la “souche de Jessé”. On se rappellera plus tard que David est… “né à Bethléem”.

Josué. Son père est NOUN, adjoint de Moïse et son espion en Canaan. Josué s’appelait Osée ; c’est Moïse, issu de Lévi, qui le nomme JOSUÉ (Jésus). Ce nom de l’homme qui entre dans la Terre Promise a un grand avenir…

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[1] Retenons aussi la maxime célèbre : “Dressons une HAIE autour de la Torah !”







Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".