NOUVEAU :

                   • Manuel Réaliste-Convenable du Comm-Anar

                   • Œuvres de Freddy Malot par ordre chronologique

 

Accueil Tracts & Articles Brochures Contactez-nous !

version pdf pour impression Version pdf pour impression 

Paganisme Intégral

Il y a 150 ans, autour de 1845 (1835-1850), la Civilisation s’est muée en son contraire : Barbarie Intégrale dominante. Avec cela, le Spiritualisme s’est mué en Paganisme Intégral dominant.

Cette époque tragique qui est la nôtre est mieux connue, plus même que celle des Temps Modernes (tellement adultérée par les Barbares dominants). Il y a donc peu à en dire, sinon qu’elle se résume en un mot du côté juif : le Sionisme !

•••

Le Sionisme

Quelques mises au point sont quand même nécessaires :

• En 1847, il s’agit du deuxième Sionisme…, près de 2300 ans après le premier ! Ce point a une valeur de principe : le premier Sionisme coïncide avec la ruine de l’ensemble de l’histoire Primitive, et le second avec la ruine de l’ensemble de l’histoire Civilisée. Faut-il donc que les Fils-de-Jacob prennent à chaque fois le parti des Ténèbres ?… Faut-il qu’à chaque fois on n’assiste qu’à l’installation d’un pouvoir Mercenaire ? (Car la “République” sioniste proclamée en Palestine en 1948 n’est même pas une odieuse et anachronique “colonie de peuplement”, comme je le disais il y a 15 ans : c’est un État-Mercenaire, unique en son genre, établi par la Démon-cratie triomphante du Nazisme.)

Le patron du deuxième Sionisme, le Premier Ministre Ben Gourion, s’affiche bien comme nouvel Esdras, par l’écrasement et la mise en apartheid de la population locale. Ce qu’on appelle l’“État d’Israël” se dit bien d’ailleurs en hébreu Médinat-Israël (Médinat-Israël), “les provinces” de la race de Jacob, le nom même que Darius donnait à ses possessions 500 ans avant J.C.

• Mais il y a une différence de taille : après tout, Esdras et son patron Achéménide appartenaient au même camp Matérialiste condamné par l’histoire, tandis que Ben Gourion, au nom de l’identité parentale-matérialiste de “son peuple”, était le chef d’une bande de païens laïques, se fichant comme de leur chemise du judaïsme, de Moïse comme du Talmud, embrigadant “leur peuple” au service du Spiritualisme dégénéré de la Maçonnerie Yankee ! C’est une double perversion que l’on a du côté “juif”.

• Autre précision. Pour la création de l’“État Juif”, la Shoah (l’ouragan) nazie de 1943 tout comme l’État Juif (der Judenstaat) de Théodore Herzl de 1895 ne furent que des péripéties, des occasions du 2ème Sionisme. C’est bien en 1845 que tout commence, avec la domination Barbare en occident, voulant en finir avec le “péril Rouge” (du Socialisme Démocratique).

On ne saurait trop mettre les points sur les “i”, placer dans son véritable cadre l’invraisemblable genèse du deuxième sionisme, 25 ans après l’apparente victoire générale et définitive de l’Assimilation des juifs. Je rabâche donc :

En 1840, l’“Europe” occidentale du nord s’est affirmée depuis 350 ans comme le sanctuaire mondial de la civilisation Moderne, avec son Déisme théorique et son Républicanisme pratique. Les forteresses de cette civilisation achevée, culminante, sont la France et l’Angleterre, l’Union Américaine et la Hollande.

De 1832 à 1844, un bras-de-fer INTÉRIEUR oppose dans cet occident-“modèle” la Social-Démocratie Panthéiste-Utopiste et la Barbarie Intégrale Païenne-Opportuniste ; ceci se terminant par la défaite du 1er parti, les Rouges, et la victoire du second parti, les Noirs.

De 1844 à 1898, l’Angleterre et la France, à couteaux tirés, évacuent leur “Question Sociale” intérieure dans la course folle pour “ouvrir à la civilisation” le vaste monde des Sauvages. C’est l’“épopée” pour l’espace vital darwinien, du “struggle for life”, entre Livingstone et Brazza, Stanley et Galliéni. Au terme de cette “Gesta Colonia”, les deux Puissances gavées renversent les alliances pour faire front commun contre les nouveaux chacals, prussien, nippon ou autres. La Grande Guerre est à l’horizon.

• Je reprends l’affaire au tournant crucial autour de 1844, en soulignant deux points :

- Les deux phares du monde, Angleterre et France, doivent faire leur “révolution culturelle” dans le sens du Paganisme Intégral. La clef, en ce domaine, c’est de procéder à la mutation de la Franc-Maçonnerie, état-major de toutes les “croyances”. En France, les Crémieux et consorts s’en occupent, ce qui donnera le Grand-Orient Libre-Penseur que nous connaissons bien. En Angleterre une information spéciale s’impose.

Il le faut, puisque la Grande Loge Unie d’Angleterre se veut définitivement “Loge-Mère du Monde” ! En 1832 se déclare une “fronde” contre le Grand Maître, duc de Sussex (1813-1843), jugé “sectaire” par son attachement au vieux libéralisme. Aussitôt une arme de guerre est entre les mains des “réformateurs” païens : “La Revue Trimestrielle de la Franc-Maçonnerie” (1834-1840). La conspiration est menée par Lord Durham, Député Grand Maître. Durham est gendre de Lord Grey, Premier Ministre en 1830 ; il est nommé Lord du Sceau Privé, et s’occupe de déporter aux Bermudes les insurgés du Canada en 1838. Bref, la bande de Durham : Meyrick, Prescott, Crucefix, Oliver, etc., mettent leur Grand Maître au pouvoir : Thomas Zetland (1844-1870), comte de son état. Plus que jamais, le Roi et le Prince de Galles sont “Protecteurs” officiels de la Maçonnerie. On nous dit que depuis 1844, l’Obédience augmente fortement ses effectifs. En tout cas, en 1845 elle se mobilise pour imposer le “droit de visite” des maçons JUIFS de Berlin. En 1856, un “Comité pour les Colonies” est animé par les Frères. Le fait décisif, c’est que DISRAELI, Diplomate de sa Majesté et futur Premier Ministre, publie en 1847Tancred” (chevalier de la Croisade de 1095). Le Quid nous explique : Disraeli Benjamin y “préconise une théocratie judéo-“chrétienne” sur le monde ; plus tard il suggère la création d’un État Juif en Palestine sous protectorat britannique” (cf. Annexe : Disraeli).

Le tournant de 1844 est très étroitement lié au Krach économique-diplomatique de 1839/1841 ; et, bien sûr, à la “terreur blanche” anti-Chartiste à compter de 1839.

- Avec des nuances diverses, la révolution Maçonne anglaise eut son équivalent en France : Isaac-Moïse Crémieux et le “pasteur” Desmons ; en Prusse ; et dans la filiale Américaine de la Loge-Mère. Un mot sur cette dernière, qui prendra bientôt les rênes du mouvement Maçon “régulier”. Aux USA (il n’y a pas encore eu la Guerre de Sécession), nous voyons immédiatement les équivalents de Durham/Zetland. Le “guerrier” est le Commodore Perry, qui prend Vera Cruz (Mexique – 1846), et “ouvre le Japon” par Ultimatum (1852-1854). Le “penseur”, est Mackey, “le plus grand Maçon d’Amérique”, qui unifie les 5 Rites américains et pose les “Landmarks”, les principes inviolables qui sont aux traditionnelles Constitutions d’Anderson ce qu’est le Talmud par rapport à la Torah chez les juifs ! On imagine le travail que feront les futurs Nordistes “anti-esclavagistes” !

- Chez les patrons de l’Europe Occidentale “trop Moderne”, la révolution païenne de la Maçonnerie a, dans son équipe dirigeante, des Juifs “ultra-Réformés” du modèle Disraeli et Crémieux – en fait des purs aventuriers Barbares. Ce sont ces gens qui mènent la danse, que notre Encyclopédie du Judaïsme officielle adore, et à propos desquels elle dit : ce judaïsme Humaniste (!) “remet en cause les fondements théocentriques du judaïsme ; il se caractérise par ses opinions non-théistes ; selon lui, la croyance en un Dieu tout-puissant présente des problèmes insurmontables, et c’est l’Individu autonome et non pas un être Suprême qui est au centre de l’univers humain”. À ne pas y croire, mais retenons le jargon ! D’ailleurs, on nous avoue que plus tard, pour Théodore Herzl, “le judaïsme demeure à ses yeux accessoire, un objet mineur”…

- Mais on ne fait pas du Sionisme qu’avec des chefs ; il faut des troupes. Celles-ci se trouvent en bordure des Métropoles d’Europe occidentale, dans les Empires semi-modernes : Russie, Autriche-Hongrie, Turquie. Ainsi, les communautés juives forment un arc de la Baltique à l’Arabie : Varsovie (tsariste), Vienne, Andrinople (du Grand Turc), Damas, le Caire. Ces communautés, Barbarie dominante aidant, seront exaltées par les “ultra-Orthodoxes”.

- Dans un premier temps, ce qui va peser, c’est de miner l’empire ottoman, déclaré “Homme malade de l’Europe”, dont la maîtrise coïncide avec celle de la “route des Indes” tout en fermant la Mer Noire à l’“Ours Russe” (cf. Guerre de Crimée). Les anglo-français hurlent à “l’inviolabilité des Détroits” ! (Corfou, Istanbul, Dardanelles, Kertch) ; et ils hurlent au “Tanzimat”, à la Réforme nécessaire du Sultanat, ce qui veut dire : “liberté religieuse” ! “sécularisation de l’État” ! Pour cela, manipulation de tous les RAÏAS (Zimmi), les communautés (MILLETI) minoritaires : Iehoudi (juifs) en tête, Ermini (arméniens), Maronites, Druzes, Kurdes ; l’énorme point d’appui, pendant des juifs, c’est les Roum (chrétiens) : roum tout court (orthodoxes) et roum Qatoliki (papistes), ces derniers déferlant depuis 1840 (jésuites et lazaristes), décidés à s’emparer du monopole de la “défense” de leurs frères ennemis locaux, les chrétiens du tsar.

• Quand on a bien ferré le poisson empoisonné du Sionisme à sa naissance réelle (1845), dans son vrai contexte, la suite ne surprend pas. Avant d’en arriver à la conclusion un siècle plus tard (1945), on peut par exemple s’arrêter à mi-course (1915), simplement pour enfoncer le clou.

Le baron Edmond de Rothschild avait déjà anticipé (1890) le grand élan pour l’inoffensif “foyer national juif” avant l’éclat de Herzl (1895). Ceci est suivi du Fonds National Juif (1905). Toute l’affaire aboutira à l’assaut d’envergure de la Palestine sous l’égide de l’Agence Juive (1922), après la Der-des-der. Mais entre-temps, il avait fallu le grand branle-bas de 1917, l’entrée en guerre de l’Amérique (04/1917), le lendemain de la révolution russe. Ici, avec les juifs Weizmann et Brandeis ; et les anglais Lloyd George, Balfour et Milner, paraît l’étoile américaine : WILSON. Ah ! Wilson, cet ange de la Grande Démocratie à son zénith, aux “hauts salaires” et “sans colonies” ; le Père Noël du Vieux-Monde déchiré, la “conscience” de la SDN avec ses “14 Points”, prix Nobel de la Paix (11/1919) ! Wilson avait été réélu Président en novembre 1916 avec le slogan populaire “il nous a maintenus hors de la guerre” ; cinq mois après c’est le Pierre Lermite de la “Guerre du Droit” planétaire ! C’est que, en Angleterre, Weizmann (futur premier Président d’Israël) avait assuré Lloyd George qu’en échange d’un plan sioniste, les juifs américains pousseraient les USA dans la guerre. De fait, outre-Atlantique, Brandeis “convainc” Wilson de sauter le pas…

• Comment s’expliquer l’horreur du deuxième Sionisme, qui marque toute l’époque de la Barbarie Intégrale dominante (depuis 1845) ?

- C’est qu’il n’y a absolumentaucune solution” pour les survivances du Matérialisme Primitif durant l’ère de la Civilisation Spiritualiste. Ainsi, durant 2500 ans, le Mosaïsme n’a pu être que le jouet des évolutions de la Religion qui lui est contraire, tombant à la suite de cette dernière de Charybde en Scylla (de mal en pire) : se dévitalisant inexorablement quand la religion est en bonne santé, et se déshonorant quand la religion est malade ; se faisant alors simplement l’instrument du spiritualisme putréfié, en prenant cela pour une “revanche” d’un matérialisme dont la perversion ne fait que s’aggraver. “Comme un chien retourne à son vomi, l’homme stupide réitère sa sottise” (Proverbes 26 : 11).

- La seule et unique tentative d’émancipation réelle des juifs, c’est-à-dire par eux-mêmes et collectivement, est illustrée par Jonathan Fils-d’Hasmon (- 150). Cette ébauche inoubliable devint une réussite immense, mais ce fut alors l’œuvre d’autres “sémites” que les Fils-d’Israël, celle des Fils d’Ismaël ! En dehors de ces deux faits, il n’y a rien, sinon le judéo-christianisme de Jean-Baptiste et le judéo-islamisme d’Anan ben David. Les contributions juives ne sont plus, à part cela, que le fait de “Déserteurs” de la communauté : Philon, Ibn Gabirol, Spinoza, … Marx !

• Les 50 dernières années de Sionisme délirant, les marionnettes sionistes de Roosevelt se prêtant elles-mêmes à l’établissement de l’État-Ghetto de Tel-Aviv, portent la prostitution de l’Israélisme à sa dernière extrémité. En effet, comme le déclaraient les “sionistes spirituels”, ennemis du “sionisme politique”, cette aventure criminelle n’était ni plus ni moins que la condamnation revendiquée et définitive de l’“attente du Messie”, soit Roi soit Prêtre, soit humain soit angélique.

Ceci nous ramenait en 168 A.C., quand les agents du Séleucide Antiochus “placèrent sur l’autel de Yahvé l’Abomination de la Désolation”, y sacrifiant un cochon en l’honneur du Zeus Olympien (I-Macc. 1 : 54). Se référant à cette profanation absolue qui provoqua la révolution pharisienne de Mattathias, l’Évangile judaïsant ajoute : “Quand vous verrez établir dans le Lieu Saint l’Abomination de la Désolation, dont le prophète Daniel (9 : 27) avait aussi parlé, que tous les Judéens s’enfuient dans les montagnes !” (Matth. 24 : 15). Il y a là un message plus que jamais d’actualité pour les juifs voulant sortir de l’effroyable piège sioniste.

Il y a urgence, avec la dernière guerre mondiale en plein développement, et l’odieux “État d’Israël” pris dans le tourbillon du “commencement de la fin”, depuis l’exécution par l’étudiant juif “ultra-orthodoxe” Yigal Amir du Premier Ministre “ultra-réformé” (prix Nobel de la Paix !) Yitzhak Rabin en 1995.

________







Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".